LES RAYONS frais des hypermarchés Carrefour de la région risquent la rupture d'ici lundi. Depuis jeudi soir, les salariés du groupe Kuehne + Nagel, transporteur de produits alimentaires et de bazar, sont en grève. Dans 17 des 51 entrepôts français du transporteur, 1 500 des 6 000 salariés ont débrayé.
Ils réclament 4 % d'augmentation de salaire et une participation aux bénéfices de l'entreprise.
« Nous allons bloquer le site au moins jusqu'à lundi »
En Seine-et-Marne, quatre sites sont bloqués par les grévistes : Châtres, Dammartin-en-Goële, Lieusaint et Savigny-le-Temple. Les 13 autres sites* reprendront la grève dès lundi.
A Dammartin-en-Goële, les grévistes, sous surveillance constante des gendarmes, restent déterminés. « Nous allons bloquer le site au moins jusqu'à lundi », s'énerve un manifestant. Cette plate-forme livre les produits frais, fruits, légumes et poissons de 30 hypermarchés Carrefour en Ile-de-France (voir note à la fin de l'article et encadré) et en Champagne-Ardenne. Dans la nuit de jeudi à vendredi, 120 camions devaient approvisionner ces magasins. Seuls 15 poids lourds ont pris la route. Hier soir, Marcel Bayeul, délégué syndical CGT chez Kuehne + Nagel, affirmait que « plus de 110 tournées ont été bloquées. Aucune livraison de poisson frais n'est partie. »
La direction de Kuehne + Nagel considère que cette grève est une entrave à la liberté de travail et reste surprise par ce mouvement soudain. Elle a déposé un référé hier devant le tribunal de grande instance de Meaux qui a renvoyé à lundi sa décision sur ce cas. Si le référé est accepté, il reviendra aux forces de l'ordre d'évacuer le piquet de grève.
Il serait temps qu'ils ce mettent en grève.
Les gens qui travaillent pour des distributeurs sont souvent traiter comme des chiens, obligé de conduite de charger leur camion et de le décharger parfois dans des conditions incroyable à la limite de la sécurité.
Bien des fois ils sont obliger de livrer la nuit dans des sas ou ils laissent la marchandise.
Ils sont à ce moment là tout seul parfois sans moyen de communication et le moindre pépin peut tourner au drame comme ce chauffeur qui à été retrouvé mort, écraser par une palette.
En plus des augmentations, ils feraient de demander la revalorisation de leur métier car la livraison, et particulièrement dans les grandes enseignes, ça deviens n'importe quoi.