Attention un train peut en cacher un autre. Derrière le succès du TGV, la SNCF se traîne depuis 10 ans le boulet du transport de marchandises : déficitaire et trop rigide. C’est la principale épine pour le nouveau patron des chemins de fer, Guillaume Pépy, nommé il y a 5 semaines. A vitesse TGV, il a choisi de renverser la vapeur, de faire d’une faiblesse une force. Acquérir Geodis, c’est unir son activité fret avec un opérateur qu’il connaît déjà bien pour proposer toute la gamme des solutions de transport, du sur mesure. Qu’on fabrique des voitures, qu’on embouteille de l’eau minérale ou qu’on produise des meubles en kit, pour un industriel, le transport jusqu’au point de vente est déterminant, d’un bout à l’autre du globe s’il le faut, en passant par des étapes qui peuvent combiner route, bateau, avion, rail. Ca comprend aussi les chargements, déchargements et stockages dans des entrepôts, la logistique. Un secteur dont l’expansion suit celle du commerce mondial. C’est justement le métier de Geodis, architecte du transport à travers le monde. L’intérêt de son intégration à la SNCF, c’est de constituer le 4è opérateur en Europe sur cette activité, en combinant tous les modes de transport. Bref, pour sortir son fret de la nasse, la SNCF rompt son isolement.
Mais lors du Grenelle de l’Environnement, le gouvernement a adit qu’il voulait en finir avec le « tout camion » et développer le transport des marchandises par le rail. Est-ce que ça va vraiment y aider ?
La solution ce n’est pas fromage ou dessert. Dans le transport de marchandises, il faut les deux. En Allemagne, la Deutsche Bahn, l’équivalent de la SNCF, a mené une opération d’acquisition du même genre en 2002. Résultat : le fret ferroviaire y a beaucoup progressé depuis 5 ans. Si un seul opérateur maîtrise toute la chaîne et a la force de frappe pour proposer un bon tarif, il va pouvoir mettre plus de conteneurs sur les trains, et des camions sur des autoroutes du rail. Moyennant quoi, c’est un tournant historique pour la SNCF. Un changement de culture. En avalant Geodis, elle fait du transport de marchandises son premier métier, devant le transport de voyageurs. Le pari n’est pas gagné d’avance mais comme la citrouille qui se transforme en carrosse, le wagon de queue pourrait devenir une locomotive.
Mais lors du Grenelle de l’Environnement, le gouvernement a adit qu’il voulait en finir avec le « tout camion » et développer le transport des marchandises par le rail. Est-ce que ça va vraiment y aider ?
La solution ce n’est pas fromage ou dessert. Dans le transport de marchandises, il faut les deux. En Allemagne, la Deutsche Bahn, l’équivalent de la SNCF, a mené une opération d’acquisition du même genre en 2002. Résultat : le fret ferroviaire y a beaucoup progressé depuis 5 ans. Si un seul opérateur maîtrise toute la chaîne et a la force de frappe pour proposer un bon tarif, il va pouvoir mettre plus de conteneurs sur les trains, et des camions sur des autoroutes du rail. Moyennant quoi, c’est un tournant historique pour la SNCF. Un changement de culture. En avalant Geodis, elle fait du transport de marchandises son premier métier, devant le transport de voyageurs. Le pari n’est pas gagné d’avance mais comme la citrouille qui se transforme en carrosse, le wagon de queue pourrait devenir une locomotive.
En gros, il faut comprendre que la SNCF est lucide sur le fait qu'ils vont se faire rétamer dès l'ouverture du marché à des entreprises privé et que pour survivre sans les deniers de l'état, il faudra faire rouler les camions pour sauver les vestiges de cette entreprise.
C'est limite de la concurrence déloyale avant ouverture du marché envers les futurs opérateurs du rail.
quand à croire que la SNCF va mettre des caisse et des remorques en plus sur le rail je n'y crois pas une seule seconde.
Le fret moderne à besoin d'aller vite et le train ne va pas vite et à trop de rupture de charge.