Chantal Sébire est morte a 19h30 mercredi le 19/03/2008
Atteinte d'une maladie incurable, elle avait demandé à être euthanasiée. Sa requête avait été rejeté lundi dernier par la justice.
Chantal Sébire, cette femme de 52 ans atteinte d'une maladie incurable et qui souhaitait être euthanasiée, a été retrouvée morte mercredi soir à son domicile de Plombières-les-Dijon en (Côte d'Or), rapporte le quotidien «Le Bien Public», confirmé par le ministère de l'Intérieur.
D'après Marie Humbert, la mère de Vincent, le jeune tétraplégique qui avait demandé à mourir en 2003, contactée par le figaro.fr, la femme «aurait mis fin à ces jours mercredi vers 19 heures». Chantal Sébire souffrait d'une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale. Cette maladie incurable et très rare - 200 cas recensés dans le monde en 20 ans - provoquait des souffrances décrites comme «atroces» par Chantal Sébire.
Cette mère de trois enfants avait réclamé le droit de «mourir dans la dignité» mais la justice avait toutefois rejeté lundi sa demande.
Mercredi après-midi, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait fait entendre une voix discordante sur la question de l'euthanasie. Prenant le contre-pied de la ministre de la Justice, Rachida Dati, il a affirmé qu'il fallait «permettre» à l'ancienne institutrice défigurée «de ne pas avoir besoin de se suicider dans une espèce de clandestinité dont ses proches souffriraient».
Au même moment, Nicolas Sarkozy avait reçu à l'Elysée le docteur Emmanuel Debost, le médecin traitant de Chantal Sébire. Après avoir reçu un courrier de la malade, le chef de l'Etat avait demandé au Pr Munnich, conseiller du président, qu'un «nouvel avis» soit donné «par un collège de professionnels de la santé du plus haut niveau» sur son cas. Jean Léonetti, député-maire UMP d'Antibes et rapporteur de la loi votée à l'unanimité en 2005 instaurant un droit au «laisser mourir» mais pas à l'euthanasie active, a été chargé d'une mission d'évaluation pour remédier à «la méconnaissance des textes» et éventuellement à «l'insuffisance de la législation».
La mort de Chantal Sébire intervient le même jour que celle de l'écrivain belge Hugo Claus qui, atteint de la maladie d'Alzheimer, a choisi de mourir en Belgique par euthanasie mercredi à l'âge de 78 ans.
La Belgique fait partie depuis 2002 des rares pays au monde à avoir légalisé l'euthanasie sous certaines conditions.
Qu'elle repose en paix!!
Atteinte d'une maladie incurable, elle avait demandé à être euthanasiée. Sa requête avait été rejeté lundi dernier par la justice.
Chantal Sébire, cette femme de 52 ans atteinte d'une maladie incurable et qui souhaitait être euthanasiée, a été retrouvée morte mercredi soir à son domicile de Plombières-les-Dijon en (Côte d'Or), rapporte le quotidien «Le Bien Public», confirmé par le ministère de l'Intérieur.
D'après Marie Humbert, la mère de Vincent, le jeune tétraplégique qui avait demandé à mourir en 2003, contactée par le figaro.fr, la femme «aurait mis fin à ces jours mercredi vers 19 heures». Chantal Sébire souffrait d'une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale. Cette maladie incurable et très rare - 200 cas recensés dans le monde en 20 ans - provoquait des souffrances décrites comme «atroces» par Chantal Sébire.
Cette mère de trois enfants avait réclamé le droit de «mourir dans la dignité» mais la justice avait toutefois rejeté lundi sa demande.
Mercredi après-midi, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait fait entendre une voix discordante sur la question de l'euthanasie. Prenant le contre-pied de la ministre de la Justice, Rachida Dati, il a affirmé qu'il fallait «permettre» à l'ancienne institutrice défigurée «de ne pas avoir besoin de se suicider dans une espèce de clandestinité dont ses proches souffriraient».
Au même moment, Nicolas Sarkozy avait reçu à l'Elysée le docteur Emmanuel Debost, le médecin traitant de Chantal Sébire. Après avoir reçu un courrier de la malade, le chef de l'Etat avait demandé au Pr Munnich, conseiller du président, qu'un «nouvel avis» soit donné «par un collège de professionnels de la santé du plus haut niveau» sur son cas. Jean Léonetti, député-maire UMP d'Antibes et rapporteur de la loi votée à l'unanimité en 2005 instaurant un droit au «laisser mourir» mais pas à l'euthanasie active, a été chargé d'une mission d'évaluation pour remédier à «la méconnaissance des textes» et éventuellement à «l'insuffisance de la législation».
La mort de Chantal Sébire intervient le même jour que celle de l'écrivain belge Hugo Claus qui, atteint de la maladie d'Alzheimer, a choisi de mourir en Belgique par euthanasie mercredi à l'âge de 78 ans.
La Belgique fait partie depuis 2002 des rares pays au monde à avoir légalisé l'euthanasie sous certaines conditions.
Qu'elle repose en paix!!