Poilu, surnom donné aux soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Ce surnom est typique de cette guerre, et ne fut qu'en de rares et exceptionnels cas, utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale
Ce surnom serait né durant la Grande guerre du fait des conditions de vie des soldats dans les tranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour à l'arrière, paraissaient tous « poilus ». Cependant, cette origine est controversée, le mot « poilu » désignant aussi à l'époque dans le langage familier quelqu'un de courageux (cf. par exemple l'expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l'on trouve chez Molière).
Il y a une autre interprétation de l'origine du mot Poilu qui, par l’intérêt de son histoire, mérite qu’on s’y arrête un instant :
Dans un ouvrage du linguiste Alfred Dauzat (1877-1955) datant de 1918 et réédité en septembre 2007, reposant sur une enquête que l’auteur, mobilisé en 1914, réalisa dans les tranchées, on trouve une histoire du mot Poilu tout à fait intéressante :
Avant d’être le soldat de la Marne, le poilu est le grognard d’Austerlitz, « ce n’est pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! symbole de virilité » [1]. Dans le même ordre d'idée, bien plus que l'homme qui ne se rase pas, le poilu est l'homme qui a du poil aux jambes.[réf. nécessaire]
Le mot Poilu, terme militaire datant de plus d’un siècle avant la Grande Guerre, « désignait dans les casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’homme d’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court. A l’armée, les soldats s’appellent officiellement « les hommes »[2]. M. Cohen, linguiste lui aussi mobilisé et participant à l’enquête, précisa qu’en langage militaire le mot Poilu signifiait individu.
Mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l’étymologie et l’histoire des mots, le terme Poilu désigne pour le civil « le soldat combattant », par opposition à « l’embusqué » qui défend notre sol. Le mot « fit irruption du faubourg, de la caserne, dans la bourgeoisie, dans les campagnes plus tard, par la parole, par le journal surtout, avec une rapidité foudroyante » [3].
En France le 11 novembre le souvenir des "Poilus" se fait sous le nom des "Bleuets" (en rapport avec la couleur bleu horizon de l'uniforme des poilus), en Grande Bretagne et dans les pays du Commonwealth, le jour du 11 Novembre se fait sous l'appellation de "Poppy Day" le "Poppy" est le coquelicot, fleur qui poussait souvent dans et aux abords des tranchées.
Après les décès de :
Alexis Tendil le 5 octobre 2005 à l'âge de 109 ans
René Moreau le 26 octobre 2005 à l'âge de 108 ans
Ferdinand Gilson dans la nuit du 25 au 26 février 2006 à l'âge de 107 ans
Léon Weil le 6 juin 2006 à l'âge de 109 ans
François Jaffré le 22 septembre 2006 à l'âge de 105 ans
Maurice Floquet le 10 novembre 2006 à l'âge de 111 ans
René Riffaud le 15 janvier 2007 à l'âge de 108 ans
Jean Grelaud le 25 février 2007 à l'âge de 108 ans
Louis de Cazenave le 20 janvier 2008 à l'âge de 110 ans
Lazare Ponticelli le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans
Il ne reste en France plus aucun poilu. Jacques Chirac avait proposé que le dernier des "poilus" français qui décéderait serait, avec son accord écrit, inhumé au coté du " Soldat inconnu" dans la crypte sous l'Arc de triomphe à Paris. Cette proposition risque de rester sans lendemain car Lazare Ponticelli ne voulait pas, pour des raisons personnelles, bénéficier de ces honneurs nationaux (il avait cependant accepté une cérémonie nationale, mais simple, dédiée à la mémoire des Poilus).
Pour la suite voici le lien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Poilu
_________________
Ce surnom serait né durant la Grande guerre du fait des conditions de vie des soldats dans les tranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustache et, de retour à l'arrière, paraissaient tous « poilus ». Cependant, cette origine est controversée, le mot « poilu » désignant aussi à l'époque dans le langage familier quelqu'un de courageux (cf. par exemple l'expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l'on trouve chez Molière).
Il y a une autre interprétation de l'origine du mot Poilu qui, par l’intérêt de son histoire, mérite qu’on s’y arrête un instant :
Dans un ouvrage du linguiste Alfred Dauzat (1877-1955) datant de 1918 et réédité en septembre 2007, reposant sur une enquête que l’auteur, mobilisé en 1914, réalisa dans les tranchées, on trouve une histoire du mot Poilu tout à fait intéressante :
Avant d’être le soldat de la Marne, le poilu est le grognard d’Austerlitz, « ce n’est pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! symbole de virilité » [1]. Dans le même ordre d'idée, bien plus que l'homme qui ne se rase pas, le poilu est l'homme qui a du poil aux jambes.[réf. nécessaire]
Le mot Poilu, terme militaire datant de plus d’un siècle avant la Grande Guerre, « désignait dans les casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’homme d’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court. A l’armée, les soldats s’appellent officiellement « les hommes »[2]. M. Cohen, linguiste lui aussi mobilisé et participant à l’enquête, précisa qu’en langage militaire le mot Poilu signifiait individu.
Mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l’étymologie et l’histoire des mots, le terme Poilu désigne pour le civil « le soldat combattant », par opposition à « l’embusqué » qui défend notre sol. Le mot « fit irruption du faubourg, de la caserne, dans la bourgeoisie, dans les campagnes plus tard, par la parole, par le journal surtout, avec une rapidité foudroyante » [3].
En France le 11 novembre le souvenir des "Poilus" se fait sous le nom des "Bleuets" (en rapport avec la couleur bleu horizon de l'uniforme des poilus), en Grande Bretagne et dans les pays du Commonwealth, le jour du 11 Novembre se fait sous l'appellation de "Poppy Day" le "Poppy" est le coquelicot, fleur qui poussait souvent dans et aux abords des tranchées.
Après les décès de :
Alexis Tendil le 5 octobre 2005 à l'âge de 109 ans
René Moreau le 26 octobre 2005 à l'âge de 108 ans
Ferdinand Gilson dans la nuit du 25 au 26 février 2006 à l'âge de 107 ans
Léon Weil le 6 juin 2006 à l'âge de 109 ans
François Jaffré le 22 septembre 2006 à l'âge de 105 ans
Maurice Floquet le 10 novembre 2006 à l'âge de 111 ans
René Riffaud le 15 janvier 2007 à l'âge de 108 ans
Jean Grelaud le 25 février 2007 à l'âge de 108 ans
Louis de Cazenave le 20 janvier 2008 à l'âge de 110 ans
Lazare Ponticelli le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans
Il ne reste en France plus aucun poilu. Jacques Chirac avait proposé que le dernier des "poilus" français qui décéderait serait, avec son accord écrit, inhumé au coté du " Soldat inconnu" dans la crypte sous l'Arc de triomphe à Paris. Cette proposition risque de rester sans lendemain car Lazare Ponticelli ne voulait pas, pour des raisons personnelles, bénéficier de ces honneurs nationaux (il avait cependant accepté une cérémonie nationale, mais simple, dédiée à la mémoire des Poilus).
Pour la suite voici le lien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Poilu
_________________