A l'heure où on exige un devoir de mémoire à but électoraliste
et non historique et moral comme il devrait l'être,
sort un film issu d'un livre absolment ahurissant et qui renifle
le délire et les dollars .
Une gamine de 7 ou 8ans aurait traversé toute seule l'Europe entière en guerre,
tué un homme en légitime défense,
vécu avec des loups,
et réintégré sans problème en fin de guerre la civilisation,
et aurait attendu 60 ans pour raconter son aventure ?
Mais qui peut croire une bêtise pareille ?
Quelle insultes pour les lecteurs .
Quelle insulte pour les millions de juifs déportés et exterminés .
Quelle leçon d'histoire !
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
La version , présentée durant des mois sans commentaire aucun :
Une petite fille de 8 ans parcourt l’Europe nazie à la recherche de ses parents.
Elle s’appelle Misha.
Elle est juive.
Son père et sa mère viennent d’être déportés.
Elle ne sait qu’une seule chose : ils sont à l’est.
A l’aide d’une simple petite boussole, elle quitte sa Belgique natale et rejoint l’Ukraine à pied, traversant l’Allemagne et la Pologne, dans l’espoir de les retrouver.
Pour survivre, elle vole de la nourriture et des vêtements.
Pour survivre, elle évite les hommes et leur violence.
Pour survivre, elle intègre une meute de loups et devient l’une des leurs.
Les premières questions qui me viennent à l’esprit sont celles-ci :
1° Comment une petite fille de 8 ans peut-elle avoir la notion effective d’une direction et d’une distance ?
2° Comment a-t-elle pu faire pour survivre à cette traversée , ce qui implique en particulier de traverser sans papier une Europe en guerre où la police militaire surveille spécialement tous les ponts ?
Où a-t-elle trouvé de quoi se nourrir (minimum 1000 calories par jour pour un voyage pareil (minimum-minimorum…) ?.
Où a-t-elle trouvé de quoi se vêtir et plus encore des chaussures à sa taille ?
3° Comment imaginer qu’elle ait pu être recueillie par des loups,et ensuite les quitter sans que pour autant l’histoire de cet « enfant loup » ne fasse le tour de la presse à l’époque,une presse friante de ce genre d’aventures ?
4°Comment peut-on imaginer qu’une enfant de cet âge non seulement parvienne en Pologne,mais une fois en Pologne entre puis sorte du ghetto de Varsovie ?i
La réalité est tout autre :
Monique Dewael (son vrai nom) est née le 23 septembre 1941 à Schaerbeek – Bruxelles .
Sa famille n’est pas juive mais son père est résistant .
Son père et sa mère sont déportés pour fait de résistance .
Son père meurt en date du 4 mai 44 , fusillé à Sonnenburg en Pologne .
Sa mère meurt à une date moins précisée en 45 dans ce même camp pour prisonniers politiques .
Après l’arrestation des parents,elle a été placée chez son oncle « Ernest » .
Après la guerre son oncle ernest réclamera pour elle une pension en qualité de « orphelin politique » .
Les preuves du mensonge sont écrasantes :
a) le livret scolaire de son école à Schaerbeek durant l’année 43-44 ,alors que selon son récit elle aurait du être en Pologne avec les loups …
b) son régistre de baptème daté de 1937,cad bien avant que l’on « arrange » les régistres de baptèmes pour des raisons bien compréhensibles …
c) l’histoire débute en 41,alors que la première déportation de juifs en Belgique date de 42 …
d) Michel Eisenstorg, le président de l'Union des déportés juifs de Belgique, sollicité en 2005 pour éclairer certains éléments du scénario,déclare son très grand scepticisme sur la véracité de ce récit ..
e) Les archives de la déportation sont formelles : aucun des 25 000 déportés juifs de Belgique recensés n’offre une compatibilité avec les éléments offerts par l’auteur de "Survivre avec les loups" : à savoir, l’existence d’un couple juif d’origine germano-russe dont les prénoms étaient Gerusha et Reuven, fût-ce même en oubliant ces prénoms, en élargissant les âges, les lieux d’habitation en Belgique, etc. Aucun.
f) Aucune histoire d’enfants-loup ne parle d’enfants en bas –âge recueilli par les loups,mais uniquement des nouveaux-nés .
Cette affabulation a été traduite en 18 langues, vendue à des millions d’exemplaires, et fait l’objet d’un film dont tous les grands médias nous ont certifié contre toute évidence l’authenticité.
et non historique et moral comme il devrait l'être,
sort un film issu d'un livre absolment ahurissant et qui renifle
le délire et les dollars .
Une gamine de 7 ou 8ans aurait traversé toute seule l'Europe entière en guerre,
tué un homme en légitime défense,
vécu avec des loups,
et réintégré sans problème en fin de guerre la civilisation,
et aurait attendu 60 ans pour raconter son aventure ?
Mais qui peut croire une bêtise pareille ?
Quelle insultes pour les lecteurs .
Quelle insulte pour les millions de juifs déportés et exterminés .
Quelle leçon d'histoire !
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La version , présentée durant des mois sans commentaire aucun :
Une petite fille de 8 ans parcourt l’Europe nazie à la recherche de ses parents.
Elle s’appelle Misha.
Elle est juive.
Son père et sa mère viennent d’être déportés.
Elle ne sait qu’une seule chose : ils sont à l’est.
A l’aide d’une simple petite boussole, elle quitte sa Belgique natale et rejoint l’Ukraine à pied, traversant l’Allemagne et la Pologne, dans l’espoir de les retrouver.
Pour survivre, elle vole de la nourriture et des vêtements.
Pour survivre, elle évite les hommes et leur violence.
Pour survivre, elle intègre une meute de loups et devient l’une des leurs.
Les premières questions qui me viennent à l’esprit sont celles-ci :
1° Comment une petite fille de 8 ans peut-elle avoir la notion effective d’une direction et d’une distance ?
2° Comment a-t-elle pu faire pour survivre à cette traversée , ce qui implique en particulier de traverser sans papier une Europe en guerre où la police militaire surveille spécialement tous les ponts ?
Où a-t-elle trouvé de quoi se nourrir (minimum 1000 calories par jour pour un voyage pareil (minimum-minimorum…) ?.
Où a-t-elle trouvé de quoi se vêtir et plus encore des chaussures à sa taille ?
3° Comment imaginer qu’elle ait pu être recueillie par des loups,et ensuite les quitter sans que pour autant l’histoire de cet « enfant loup » ne fasse le tour de la presse à l’époque,une presse friante de ce genre d’aventures ?
4°Comment peut-on imaginer qu’une enfant de cet âge non seulement parvienne en Pologne,mais une fois en Pologne entre puis sorte du ghetto de Varsovie ?i
La réalité est tout autre :
Monique Dewael (son vrai nom) est née le 23 septembre 1941 à Schaerbeek – Bruxelles .
Sa famille n’est pas juive mais son père est résistant .
Son père et sa mère sont déportés pour fait de résistance .
Son père meurt en date du 4 mai 44 , fusillé à Sonnenburg en Pologne .
Sa mère meurt à une date moins précisée en 45 dans ce même camp pour prisonniers politiques .
Après l’arrestation des parents,elle a été placée chez son oncle « Ernest » .
Après la guerre son oncle ernest réclamera pour elle une pension en qualité de « orphelin politique » .
Les preuves du mensonge sont écrasantes :
a) le livret scolaire de son école à Schaerbeek durant l’année 43-44 ,alors que selon son récit elle aurait du être en Pologne avec les loups …
b) son régistre de baptème daté de 1937,cad bien avant que l’on « arrange » les régistres de baptèmes pour des raisons bien compréhensibles …
c) l’histoire débute en 41,alors que la première déportation de juifs en Belgique date de 42 …
d) Michel Eisenstorg, le président de l'Union des déportés juifs de Belgique, sollicité en 2005 pour éclairer certains éléments du scénario,déclare son très grand scepticisme sur la véracité de ce récit ..
e) Les archives de la déportation sont formelles : aucun des 25 000 déportés juifs de Belgique recensés n’offre une compatibilité avec les éléments offerts par l’auteur de "Survivre avec les loups" : à savoir, l’existence d’un couple juif d’origine germano-russe dont les prénoms étaient Gerusha et Reuven, fût-ce même en oubliant ces prénoms, en élargissant les âges, les lieux d’habitation en Belgique, etc. Aucun.
f) Aucune histoire d’enfants-loup ne parle d’enfants en bas –âge recueilli par les loups,mais uniquement des nouveaux-nés .
Cette affabulation a été traduite en 18 langues, vendue à des millions d’exemplaires, et fait l’objet d’un film dont tous les grands médias nous ont certifié contre toute évidence l’authenticité.