Les quatre jeunes hommes qui auraient été impliqués dans l'agression au couteau d'une chauffeuse d'autobus du Réseau de transport de la capitale (RTC) en juillet dernier dans le secteur Cap-Rouge ont été appréhendés par les policiers de Québec au cours des dernières semaines.
L'adolescent qui aurait menacé la chauffeuse à la pointe d'un couteau a été accusé d'agression armée, tandis que les trois autres, un jeune adulte et deux jeunes d'âge mineur au moment des faits ont été accusés d'avoir troublé la paix, a précisé le porte-parole de la police, Jean-Sébastien Roy.
Les quatre individus, originaires du secteur où est survenue l'agression, ont tous été relâchés avec promesse de comparaître au palais de justice à une date ultérieure, a précisé M. Roy.
«Un des quatre suspects s'est enfui dans une autre province canadienne quand il a su qu'il était visé par une enquête policière, souligne M. Roy. Nous avons malgré tout été capables de le retrouver.»
Le syndicat des chauffeurs du RTC s'est réjoui du dénouement de l'enquête. Selon le président du syndicat, Denys Giguère, la chauffeuse est toujours ébranlée par cette agression et n'est toujours pas revenus au travail.
Le président a profité de la nouvelle pour exhorter le RTC à installer des caméras de surveillance dans ses autobus.
«On sait qu'on n'arrêtera pas toutes les agressions avec des caméras, mais la présence seule des caméras pourrait agir comme moyen de persuasion.»
Le réseau de transport refuse de prendre position sur ce sujet pour l'instant, mais une étude d'environ 300 000 $ financée par le gouvernement fédéral sera lancée en 2008 afin de connaître les faiblesses du système de transport du RTC au niveau de la sécurité des chauffeurs et de la clientèle.
«Est-ce que l'étude va nous recommander l'installations de caméras, nous ne le savons pas, a indiqué le porte-parole du RTC, Claude Lévesque. Mais les gens doivent savoir que le recours à un système de caméras de surveillance coûterait plusieurs millions de dollars et que le RTC n'a pas ces sommes dans ses budgets.»
Et bien je vois qu'il n'y a pas qu'un France que les chauffeurs de bus sont agressés par des petites frappe.
Malheureusement je ne crois pas que les caméras seront le seul recour cantre ces voyous.
Je crois que le seul moyen de protéger un chauffeur de bus et de faire une cabine isolée dans laquelle le chauffeurs est à l'abri et ou cette engeance n'a pas possibilité d'accès.