Le projet de loi sur la maîtrise de l’immigration est débattu à l’Assemblée mardi et mercredi.
Yves Jégo, député UMP de Seine-et-Marne, ancien membre du Haut Conseil à l’intégration, répond aux questions de 20Minutes.
20/ -Vous êtes impliqué dans les questions liées à l’immigration. Espérez-vous peser sur le projet de loi débattu à l’Assemblée?
YS/ -J’ai effectivement eu une réunion de travail avec le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Brice Hortefeux. Nous avons réfléchi à une formule favorisant l’immigration économique. Il s’agirait de régulariser un étranger en situation irrégulière résidant en France s’il remplit deux conditions: s’il a un logement et s’il bénéficie d’une promesse d’embauche. L’idée a fait son chemin auprès du ministre et j’ai l’espoir qu’elle fera l’objet d’un amendement à la loi.
20/ -Un étranger répondant à ces critères serait-il certain d’être régularisé ?
YS/ -Non. Mais avec ces attestations, il bénéficierait d’un examen de son dossier par la préfecture au titre de l’immigration économique. A mon sens, plusieurs dizaines de milliers de personnes pourraient ainsi être régularisées.
20/ -Des parlementaires vont considérer que c’est trop...
YS/ -Ce n’est pas trop dans un pays de 62 millions de personnes si cela renforce son économie et si cela ne génère pas de difficultés d’intégration, ce que devrait garantir ce dispositif. D’autant plus que cette formule doit profiter aux métiers où la main-d’œuvre manque, comme le BTP.
20/ -Comment éviter les promesses d’embauche de complaisance?
YS/ -C’est toute la question. La solution pourrait être de demander aux entreprises de verser une caution pour démontrer leur réelle intention d’embaucher.
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Pour éviter les promesse d’embauche il suffit tout simplement de condamner les patrons qui les signent a prendre en charge les personnes qu’ils ont fait régulariser, logement et frais de santé (sécurité sociale a leurs charge) et je pense qu’ils réfléchirais avant de signer, au cas ou le régularisé ne viens pas travailler expulsion immédiate sans autre forme de procès, et l’émigré devrait l’êtres pour une période de cinq ans pendant lesquels toutes infractions graves lui vaudrait l’expulsion immédiate; de plus l’état, les régions et les communes ne devraient plus verser aucune subvention aux associations dont les dirigent s’engraissent largement avec l’argent public, cette argent pourrait êtres versée a la caisse de maladie et la caisse d’allocation familiale qui le gérerait certainement aussi bien et profiterait a tous les assurés et ayant droit.