Déçus de leur entrevue avec Bussereau, ils ont menacé de se mobiliser pour leurs retraites. Quelques heures plus tard, Sarkozy s'exprimait sur les régimes spéciaux.L'entretien a duré deux heures. Sans résultat probant, s'il faut en croire les syndicats : Alain Cambi (Sud Rail) puis Didier Le Reste (CGT) se sont déclarés lundi soir "absolument pas satisfaits des non réponses" du secrétaire d'Etat chargé des Transports aux syndicats de cheminots. Dominique Bussereau avait convié les fédérations pour évoquer "la réforme du fret" ferroviaire et l'avenir de la SNCF, alors qu'ils sont en première ligne d'une éventuelle réforme des régimes spéciaux et réclamaient de rencontrer le Premier ministre François Fillon.
"Nous étions venus demander un moratoire sur la restructuration du fret et un véritable débat public sur ce dossier, mais nous nous apercevons que le gouvernement ne souhaite que se désengager de ce problème et laisser la SNCF poursuivre sa stratégie suicidaire dans le fret", a déploré Alain Cambi. Et pour Didier Le Reste, "les représentants du gouvernement laissent le soin à la SNCF de conduire la réforme du fret". Or, "ce n'est pas en fermant des gares aux wagons isolés que l'on va faire progresser le fret".
Il ne s'agit "pas d'accompagner la disparition du fret"
Analyse différente de la même rencontre par Dominique Bussereau : lui a affirmé à la presse qu'il ne s'agissait "pas d'accompagner la disparition du fret mais de reconquérir des trafics, il y a un avenir pour le fret et la SNCF a le devoir d'organiser les choses mieux", car elle "est responsable devant le gouvernement et les Français". Il a également voulu calmer le jeu sur le chapitre sensible des régimes spéciaux de retraite.
Mais sur ce dernier thème, les propos rassurants du ministre ont été vite rattrapés par les déclarations du chef de l'Etat. Lundi soir, Dominique Bussereau indiquait : "nous attendons" les annonces du président de la République. Or, ces annonces sont venues plus tôt que prévues - le mardi, lors du déplacement du chef de l'Etat à Rennes, et non le 18 septembre comme initialement prévu lors d'un discours aux fonctionnaires... Reste à savoir comment les syndicats vont réagir. La prochaine réunion des fédérations de cheminots étant prévue le 19 septembre, ils avaient menacé lundi soir d'un appel à la grève s'ils recevaient d'ici là un "signal prématuré" de Nicolas Sarkozy. "Les fédérations prendraient l'opinion publique à témoin et proposeraient aux cheminots des axes de mobilisation dans les prochaines semaines", avait prévenu Didier Le Reste.
:lol: On a vraiment aucun souci a se faire, :lol: les gens de la SNCF de de la CGT n'on toujours pas compris et continue a mené leurs entreprise dans le mur, je pense qu'ils ne sont pas prèt de comprendre que pour qu'une entreprise foncionne bien il faut travailler :lol: et que les greve sont non seulement une perte finaciere sèche et immédiate mais surtout que les affreteurs n'ont que faire des revendications de quelques dégueler de syndicalistes resté bloqué au debut du 20eme siecle et que les meme affreteurs ( clients ) sont uniquement intéréssé par la rentabilité , les délais et surtout la fiabilité de leurs prestataire de service et question rentabilité le rail est plus cher que la route, question délais , bien le train ca n'avance pas bien vite surtout en cas de greve, et fiabilité c'est lié au point précédent et je ne parle pas du manque de flexibilité du rail.
Mais bon si le fret SNCF devait disparaitre :lol: les cheminot pourraient toujours se recyclé dans le fret rail privé, a condition de travailler bien sur mais la ... :lol: