Chaque jour, plus de 15 millions de Français empruntent les transports en commun, que ce soit le bus, le car, le métro, le tramway ou encore le train. La plupart d’entre eux n’ont pas d’autres moyens pour se rendre au travail, ou pour effectuer leurs déplacements quotidiens : aller faire leurs courses, aller chercher leurs enfants à l’école... C’est la raison pour laquelle les perturbations qui peuvent intervenir sur ces lignes, qu’elles soient plus ou moins durables, peuvent aller parfois jusqu’à paralyser le quotidien de millions de personnes.
Depuis 20 ans, de nombreux rapports, projets de loi et consultations ont animé le débat de société sur la question de la continuité du service public de transports terrestres en cas de grève. Si des dispositifs d’organisation contractuels existent déjà dans certaines régions pour prévenir et organiser le service, le Président de la République et le Gouvernement ont aujourd’hui décidé d’aller plus loin.
L’objectif est de généraliser les bonnes pratiques en mettant en place, par la loi, un cadre permettant à la fois :
de prévenir les conflits,
d’organiser la continuité du service aux usagers en cas de grève ou de perturbation prévisible en fonction des besoins quotidiens des populations,
et de garantir une meilleure information aux usagers, le plus tôt possible, en amont des perturbations.
http://www.forum.gouv.fr/article.php3?id_article=204
Les services publics doivent être au service du peuple et des usagers, et non pas le contraire.
C’est la contrepartie de la garantie de l'emploi, et du statut particulier de la fonction publique.
Les services publics sont la propriété du peuple, et non pas des syndicats, ou des partis politiques.
Il n'appartient aux syndicats de définir la politique en matière de transports et des services publics.
Les syndicats de salariés peuvent donner leur avis éclairé bien entendu.
Il n'empêche que dans un pays démocratique, c'est au peuple, ou à la représentation nationale, de définir la politique en matière de transports et de services publics.
Les syndicats doivent rester dans leur rôle, et ne pas s'ingérer dans la politique, qui reste la prérogative des élus de la nation.
Jusqu’à preuve du contraire, les syndicats de salariés ne sont pas élus par le peuple.
Ils n'ont donc aucune légitimité dans le débat politique.
De tout cela il ressort, que le droit des usagers, doit passer, avant le droit de grève, des salariés.
Il en serait autrement, si les services publics étaient privatisés, et ouverts à la concurrence, mais ce n'est pas le cas.
Le droit de grève, devrait donc être revu par les syndicats, dans les services publics ayant un monopole.
Il existe d’autre moyen de faire grève comme par exemple le font les employés des péages autoroutier, il font grève de l’encaissement mais sont présent a leurs postes, ils deviennent moins impopulaire mais pénalisent leur entreprise au lieu de pénaliser les usagés.