La dizaine d'accusés chassait des espèces protégées avec des fusils munis de lunettes à infrarouges.
Le tribunal correctionnel de Tarascon a condamné mardi le "braconnier en chef" de ce réseau, un récidiviste, à six mois de prison ferme.
Le réseau avait élevé le braconnage "à l'échelle industrielle", livrant sur commande des restaurants et des particuliers du Gard et des Bouches-du-Rhône. Les hommes, qui sévissaient en Camargue, utilisaient des appelants, des projecteurs et des magnétophones pour diffuser des chants d'oiseaux. Ils chassaient hors période d'ouverture, la nuit, parfois dans des réserves et avec des fusils munis de silencieux et de lunettes à infrarouge. Quand les gendarmes ont mis fin à ces pratiques, ils ont découvert des congélateurs remplis de centaines d'animaux, dont certaines espèces protégées comme les fauvettes et les mésanges.
Les deux sociétés de chasse qui ont bénéficié des animaux capturés devront payer 10.000 euros d'amende chacune, échappant de justesse à la dissolution. Tous les prévenus ont dit chasser par passion de la nature et non par appât du gain. Les enquêteurs ont pourtant découvert 54.000 euros répartis sur différents comptes. Le chef du réseau assure, lui, n'avoir gagné "que 5 à 7000 euros", à raison de 23 euros par lapin vendu. Le reste ? Un héritage, a-t-il expliqué...
Le tribunal correctionnel de Tarascon a condamné mardi le "braconnier en chef" de ce réseau, un récidiviste, à six mois de prison ferme.
Le réseau avait élevé le braconnage "à l'échelle industrielle", livrant sur commande des restaurants et des particuliers du Gard et des Bouches-du-Rhône. Les hommes, qui sévissaient en Camargue, utilisaient des appelants, des projecteurs et des magnétophones pour diffuser des chants d'oiseaux. Ils chassaient hors période d'ouverture, la nuit, parfois dans des réserves et avec des fusils munis de silencieux et de lunettes à infrarouge. Quand les gendarmes ont mis fin à ces pratiques, ils ont découvert des congélateurs remplis de centaines d'animaux, dont certaines espèces protégées comme les fauvettes et les mésanges.
Les deux sociétés de chasse qui ont bénéficié des animaux capturés devront payer 10.000 euros d'amende chacune, échappant de justesse à la dissolution. Tous les prévenus ont dit chasser par passion de la nature et non par appât du gain. Les enquêteurs ont pourtant découvert 54.000 euros répartis sur différents comptes. Le chef du réseau assure, lui, n'avoir gagné "que 5 à 7000 euros", à raison de 23 euros par lapin vendu. Le reste ? Un héritage, a-t-il expliqué...