par Jean-pierre Dim 6 Mai - 2:512007 devrait ressembler à 2006. Une circulaire du ministre de l'Equipement du 19 avril rappelle à ses services que les véhicules de transport de marchandises de plus de 7,5 tonnes de poids total autorisé en charge sont interdits de circulation le lundi de Pentecôte (28 mai).
L'an dernier déjà, les entreprises du BTP qui avaient fait travailler leurs salariés le lundi de Pentecôte s'étaient plaintes de cette interdiction. "Comment travailler dans le bâtiment quand les camions sont interdits de circulation pour cause de sécurité routière", interroge Didier Ridoret, président de la Commission sociale de la FFB (*).
Cette interdiction, rappelle la circulaire, peut être assortie de dérogations accordées par le préfet.
Pour autant, bon nombre d'entreprises pourraient être tentées cette année de ne pas travailler ce jour là. "A quoi bon s'obstiner", fait remarquer Didier Ridoret.
Le secteur du BTP n'a pas signé d'accord de branche. Il revient donc à chaque entreprise de décider si elle effectue la journée de solidarité le 28 mai ou un autre jour. A défaut d'accord dans l'entreprise, le lundi de Pentecôte sera travaillé. Cette journée de travail supplémentaire (dans la limite de 7 heures) ne donnera lieu à aucune rémunération, les heures effectuées ne s’imputeront pas sur le contingent annuel d’heures supplémentaires et ne donneront pas lieu à repos compensateur. Un salarié (sauf s'il a moins de 18 ans) ne peut pas refuser de venir travailler ce jour-là, sinon il commet une faute. Seule exception: s’il vient de changer d’entreprise et qu’il a déjà accompli sa journée de solidarité.
Bel exemple de non décision prise par le gouvernement Français qui atermoie entre divers associations.
Bilan un foutoir général ou la pentecôte n'est pas un jours férié mais ou les camions ne peuvent rouler.
Pour le transport en limite c'est gérable mais pour le btp ou d'autre branche ça ne l'est pas.
Pour les gars qui, comme moi ne travaillent pas dans le même département qu'ils habitent ça pose aussi des problèmes car le préfet peut choisir un autre jour et donc fini le jour férié avec les siens en famille.
