par Invité Mar 26 Sep - 19:31Même si ils renoncent ils sont bien anti démocratie.
Les écologistes renoncent à barrer la route aux vice-présidents RN de l’Assemblée
INFO LE PARISIEN. Certains députés EELV voulaient revoir la composition du bureau de l’Assemblée nationale où le Rassemblement national détient deux vice-présidents. Mais ils ont finalement opté pour le statu quo lors d’une consultation interne.
Des députés EELV voulaient revoir la composition du bureau de l’Assemblée nationale : mais les deux vice-présidents RN du Palais-Bourbon, Sébastien Chenu et Hélène Laporte, devraient garder leurs postes.
Les deux vice-présidents RN de l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu et Hélène Laporte, peuvent respirer. Selon nos informations, leur statut ne sera pas remis en cause alors que depuis le 15 septembre, les écologistes menaçaient de revoir la composition du bureau de l’Assemblée nationale.
Ce mardi 26 septembre, EELV a décidé de consulter ses troupes à l’Assemblée sur ce sujet sensible par le biais d’un vote électronique. Résultat : le statu quo l’emporte. À 16h30, treize députés s’étaient exprimés en faveur du maintien du bureau actuel, dans lequel le RN détient deux des six vice-présidences, contre six en faveur de la remise en cause. Pour les partisans de la remise en cause, dont fait partie l’ancien secrétaire général d’EELV Julien Bayou, il n’est pas admissible de maintenir le RN au bureau car cela participe largement à leur banalisation.
Si les partisans du statu quo partagent cette inquiétude, ils tiennent compte du fait que Renaissance, par la voix de la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, ne souhaite pas remettre en cause la répartition des postes établie l’année dernière. « Si on remet en cause la présence du RN, Renaissance a déjà dit qu’ils sortiraient LFI (qui détient une vice-présidence) du bureau. Je ne suis pas sûr que cela participe à la bonne entente au sein de la Nupes, indispensable pour lutter contre le RN », fait valoir le député Aurélien Taché.
Les Insoumis voyaient d’un mauvais œil la remise en cause de la composition du bureau
Lundi déjà, la présidente du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, qui a écrit le 15 septembre un courrier à ses trois homologues des groupes de la majorité pour leur demander d’empêcher le RN d’avoir accès à la vice-présidence de l’Assemblée, laissait entrevoir un abandon du bras de fer auprès du Parisien : « C’est la majorité qui a la clé du vote. Si c’est pour refaire le match d’il y a un an et relégitimer les RN, ce n’est pas la peine… », soupirait-elle.
Il faut dire que les Insoumis voyaient d’un mauvais œil la remise en cause de la composition du bureau. « Le RN a trop de vice-présidences mais on ne veut pas être les dindons de la farce. Un vote dans l’hémicycle peut être un piège pour nous », grimaçait lundi un cadre LFI.
Les écologistes renoncent à barrer la route aux vice-présidents RN de l’Assemblée
INFO LE PARISIEN. Certains députés EELV voulaient revoir la composition du bureau de l’Assemblée nationale où le Rassemblement national détient deux vice-présidents. Mais ils ont finalement opté pour le statu quo lors d’une consultation interne.
Des députés EELV voulaient revoir la composition du bureau de l’Assemblée nationale : mais les deux vice-présidents RN du Palais-Bourbon, Sébastien Chenu et Hélène Laporte, devraient garder leurs postes.
Les deux vice-présidents RN de l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu et Hélène Laporte, peuvent respirer. Selon nos informations, leur statut ne sera pas remis en cause alors que depuis le 15 septembre, les écologistes menaçaient de revoir la composition du bureau de l’Assemblée nationale.
Ce mardi 26 septembre, EELV a décidé de consulter ses troupes à l’Assemblée sur ce sujet sensible par le biais d’un vote électronique. Résultat : le statu quo l’emporte. À 16h30, treize députés s’étaient exprimés en faveur du maintien du bureau actuel, dans lequel le RN détient deux des six vice-présidences, contre six en faveur de la remise en cause. Pour les partisans de la remise en cause, dont fait partie l’ancien secrétaire général d’EELV Julien Bayou, il n’est pas admissible de maintenir le RN au bureau car cela participe largement à leur banalisation.
Si les partisans du statu quo partagent cette inquiétude, ils tiennent compte du fait que Renaissance, par la voix de la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, ne souhaite pas remettre en cause la répartition des postes établie l’année dernière. « Si on remet en cause la présence du RN, Renaissance a déjà dit qu’ils sortiraient LFI (qui détient une vice-présidence) du bureau. Je ne suis pas sûr que cela participe à la bonne entente au sein de la Nupes, indispensable pour lutter contre le RN », fait valoir le député Aurélien Taché.
Les Insoumis voyaient d’un mauvais œil la remise en cause de la composition du bureau
Lundi déjà, la présidente du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, qui a écrit le 15 septembre un courrier à ses trois homologues des groupes de la majorité pour leur demander d’empêcher le RN d’avoir accès à la vice-présidence de l’Assemblée, laissait entrevoir un abandon du bras de fer auprès du Parisien : « C’est la majorité qui a la clé du vote. Si c’est pour refaire le match d’il y a un an et relégitimer les RN, ce n’est pas la peine… », soupirait-elle.
Il faut dire que les Insoumis voyaient d’un mauvais œil la remise en cause de la composition du bureau. « Le RN a trop de vice-présidences mais on ne veut pas être les dindons de la farce. Un vote dans l’hémicycle peut être un piège pour nous », grimaçait lundi un cadre LFI.
