Jean-pierre a écrit:Difficile de répondre par des arguments à un ultimatum.
De toute manière, si tu aimes la personne, tu ne lui demandes pas ce genre de chose.
ça dépend de ce que la personne vit, ressent, pense individuellement.
Quand on dit je t'aime à quelqu'un, on le fait à cause d'un ressenti...
Mais l'idée que l'on se fait du couple, l'avenir qu'on souhaite, etc...
Est tout personnel.
Quand on a 16-20 ans on ne se connaît pas, on ne sait pas comment on va réagir face à telle ou telle situation, émotion, etc..
La réflexion, l'analyse, le dialogue, les arguments... Tout ça ne vient que bien plus tard.
Il faut aussi différencier les enfants issus de famille heureuse, qui ont nourri ces enfants d'exemples d'amour, d'entente, etc...
Avec ceux qui ont eu des parents en guerre avec un nombre incalculable de disputes, d'insultes et de comportements haineux...
Se construire à partir de là est une inconnue.
D'où déjà, l’émergence du dominant-dominé.
Les comportements humains m'ont toujours intéressés, parce qu'en trouver la source nécessite de réfléchir, d'imaginer, de creuser, de poser des questions...
Le couple est une source d'histoires quasi infinie.
Et je ne parle même pas des évènements (imprévus) qui leur tombent dessus.
À chaque fois, l'histoire évolue
Sans que l'on puisse connaître la direction qu'elle prendra.
Donc quand une personne impose ce genre de phrase "Si tu le fais, je te quitte".
ça peut venir de la peur... La peur est un sentiment qui submerge et brouille complètement les pensées.
Et "Si tu le fais, je te quitte" est une formulation qui pourrait être dite autrement.
Mais qui résume une "souffrance" si l'autre allait ou faisait ce dont il est question.
Peut-être que c'est une expression qui demande juste à l'autre un complément d'explications ?
Tout ce que je viens d'écrire peut également s'appliquer aux relations "enfants <-> parents"...