Le procès de l’Erika s’est ouvert à Paris le 12 février dernier et s’achèvera le 13 juin.
A cette occasion, l’Association Ouest Littoral Solidaire (AIOLS) souhaite rattacher le préjudice écologique aux conséquences économiques qu’ont subies les trois Régions concernées par la catastrophe (Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes).
L’expertise des dommages a été confiée à l’Inra de Rennes qui a pris en compte, d’une part, les « pertes d’agrément des usagers du littoral ou pertes d’aménités » comme la pêche à pied et, d’autre part, la « composante de non-usage du préjudice écologique » ou perte environnementale pure qui s’appuie sur une estimation de ce que les habitants des trois régions sont prêts à payer pour la protection de leur littoral.
Selon les premiers éléments de l’étude, le montant du préjudice écologique serait, au minimum, de 400 millions d’euros. Sa reconnaissance serait une première en France et permettrait de faire jurisprudence pour que ce type de catastrophe ne se reproduise plus ». Pour mémoire, le Fipol n’a que partiellement couvert la réparation des préjudices directs, se limitant au remboursement des frais de nettoyage et de remise en état des plages
à suivre
A cette occasion, l’Association Ouest Littoral Solidaire (AIOLS) souhaite rattacher le préjudice écologique aux conséquences économiques qu’ont subies les trois Régions concernées par la catastrophe (Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes).
L’expertise des dommages a été confiée à l’Inra de Rennes qui a pris en compte, d’une part, les « pertes d’agrément des usagers du littoral ou pertes d’aménités » comme la pêche à pied et, d’autre part, la « composante de non-usage du préjudice écologique » ou perte environnementale pure qui s’appuie sur une estimation de ce que les habitants des trois régions sont prêts à payer pour la protection de leur littoral.
Selon les premiers éléments de l’étude, le montant du préjudice écologique serait, au minimum, de 400 millions d’euros. Sa reconnaissance serait une première en France et permettrait de faire jurisprudence pour que ce type de catastrophe ne se reproduise plus ». Pour mémoire, le Fipol n’a que partiellement couvert la réparation des préjudices directs, se limitant au remboursement des frais de nettoyage et de remise en état des plages
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