Ce jeudi 27 juillet, dans la soirée, une femme originaire du Pérou, transportant trois kilos de cocaïne a, selon une information de Valeurs actuelles, blessé par balle une douanière à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Retenue par la douane, cette Péruvienne a prétexté une envie de se rendre aux toilettes pour se saisir de l’arme de l’agente et la pointer contre elle. Visée au thorax, la douanière a eu le réflexe de dévier le canon. La balle lui a transpercé l’aine. Prise en charge rapidement, son pronostic vital n’est pas engagé. Une autre agente, au moment de désarmer la suspecte, a également été blessée au genou.
Cette interpellation musclée, qui laisse le personnel de l’aéroport encore sous le choc, nous rappelle que depuis plusieurs années la France est devenue une plaque tournante du trafic de cocaïne. Sa position géographique au cœur de l’Europe fait d’abord de l’Hexagone « un espace de transit important » pour le trafic de drogue, souligne l’Observatoire français des drogues et tendances addictives (OFDT). Les cargaisons de drogue venues d’Amérique du Sud, débarquées à Anvers, Rotterdam et au Havre, passent par la France pour alimenter tout le continent. À cela s’ajoute la filière guyanaise, particulièrement développée sur le territoire métropolitain. Séparée par un simple fleuve – frontière sans véritable contrôle - du Surinam, la Guyane française envoie dans l’Hexagone des centaines de mules (passeurs de drogue) qui cachent sur eux ou ingurgitent la cocaïne produite au Pérou, en Colombie ou Équateur et acheminée par le Surinam.
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Il y a un truc, déjà pour enlever l'arme de son étui d'un policier ou d'un douanier, il faut savoir le faire, mais en plus il faut savoir enlever la sécurité et armer la culasse avant de tirer.
Cette femme n'est pas une "mule" ordinaire, mais quelqu'un qui sait se servir d'arme de manière automatique, je dirais presque de manière militaire.
Pour ce qui est de la drogue, on voudrait abrutir tout un peuple qu'on ne s'y prendrait pas autrement, le peuple condamné à mort ne fait pas la révolution, il ne va même pas voter.
On pourrait presque penser qu'il y a une complicité des autorités française et européenne pour que les camions en tout genre puissent rentrer en pratiquement toute impunité.