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Antipresse - Slobodan Despot
Jean-pierre- Se défoule à fond
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Despot est un peu anti tout d'après ce que j'ai lu de lui.
Jean-pierre- Se défoule à fond
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Borowski n'a pas non plus une excellente réputation d'après ce que j'ai compris
Mom'An- Chef
râleur - Nombre de messages : 1450
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Bref Ça dépote avec luiJean-pierre a écrit:Despot est un peu anti tout d'après ce que j'ai lu de lui.
Jean-pierre- Se défoule à fond
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
J'avoue que je ne sais pas trop, j'écoute déjà pas mal de vidéo, je ne peux pas toutes les écouter.
Loupolo- Se défoule à fond
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Jean-pierre a écrit:Despot est un peu anti tout d'après ce que j'ai lu de lui.
N'importe quoi... c'est surement d'après les merdias mainstream... Comme moi (ou toi aussi je pense) il est contre les mondialistes (Soros, Schwab, Gates...), le wokisme, les LGBTQ+, l'OTAN, la corona-folie, le transhumanisme...
Je l'ai déjà dit : je considère Slobodan Despot comme une des personnalités de la mouvance "complotiste", "réveillée", "alerteurs"... des plus intelligentes, des plus instruites, des plus sage... il est du même niveau que des personnes comme Jean-Dominique Michel, Idriss Aberkane, Jacques Baud, Caroline Galactéros, Tatiana Ventose...
Ce n'est pas pour rien que le seul abonnement payant que j'ai pris est l'Antipresse
Jean-pierre et Mom'An aiment ce message
Mom'An- Chef
râleur - Nombre de messages : 1450
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- Message n°81
Re: Antipresse - Slobodan Despot
le collectif Nemesis aussi Loupolo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_N%C3%A9m%C3%A9sis
https://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_N%C3%A9m%C3%A9sis
Jean-pierre- Se défoule à fond
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Je n'ai pas dit que c'était un défaut, la plupart des trucs que je lis sur le net sont dans la même mouvance.
Loupolo aime ce message
Loupolo- Se défoule à fond
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Jean-pierre a écrit:Je n'ai pas dit que c'était un défaut, la plupart des trucs que je lis sur le net sont dans la même mouvance.
C'est la manière dont tu as dit "il est un peu contre tout"... qui a une connotation négative...
Jean-pierre- Se défoule à fond
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- Message n°84
Re: Antipresse - Slobodan Despot
C'est parfois difficile à l'écrit, mais ça ne l'était pas.
Loupolo aime ce message
Loupolo- Se défoule à fond
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- Message n°85
Re: Antipresse - Slobodan Despot
Briefing de l'Antipresse nr 422 par Slobodan Despot
Jean-pierre aime ce message
Loupolo- Se défoule à fond
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- Message n°86
Re: Antipresse - Slobodan Despot
"Pour les ETATS-UNIS, l'UKRAINE est un FUSIBLE" | Slobodan Despot
Encore une excellente vidéo de Slobodan Despot
Encore une excellente vidéo de Slobodan Despot
Loupolo- Se défoule à fond
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- Message n°87
Re: Antipresse - Slobodan Despot
Remarquable analyse de Slobodan Despot sur la "dystopie occidentale (un peu long certes, mais tellement instructif)
JE RECOMMANDE VIVEMENT
Ere de la dystopie... Ere du délire. - Slobodan despot - Extrait de l'Antipresse nr 420
Nous arrivons au bout de l’an III de ce qui sera peut-être désigné un jour comme l’ère de la dystopie occidentale et dont le bouclage covidien du printemps 2020 n’aura été, probablement, que le choc inaugural. Un rappel théorique peut être utile avant l’examen de quelques manifestations particulières.
Selon la définition usuelle, une dystopie est un «récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre».
Comment pourrions-nous délimiter la dystopie occidentale dans sa spécificité historique, géographique et idéologique?
Il est assez aisé de situer l’instauration formelle de la dystopie occidentale dans les mesures liberticides aberrantes prises au temps du Covid, qui n’ont jamais été soumises à une critique publique ni désavouées, et dont certaines sont encore en vigueur. S’inscrivant dans le sillage des mesures d’exception motivées par la «guerre au terrorisme» après le 11 septembre 2001, elles ont, de fait, instauré un état d’urgence permanent entretenu, depuis lors, par divers alibis dont une part seulement sont d’ordre sanitaire.
On observe un accaparement général du pouvoir par l’exécutif que le sénateur Dick Marty, récemment, dénonçait en Suisse: «Un peu partout, le système démocratique se dérègle en faveur du gouvernement, qui invoque de plus en plus le secret d’État et cache des informations au parlement et aux citoyens».
L’autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs se dévoile dans toute l’étendue de son caprice en France, patrie des libertés devenue paradis du «49.3», du déni de justice et de l’abus de pouvoir. Elle se renforce, comme il se doit, à mesure que le personnel dirigeant se décrédibilise et a pris littéralement son envol avec la «déclaration de guerre» au Covid du président Nécron. Qui dit guerre dit état d’exception.
Géographiquement, la définition paraît plus difficile. On observera que pratiquement tous les gouvernements du monde ont profité de la crise sanitaire pour se renforcer et se prémunir contre leurs propres citoyens. Le moteur de cette dérive totalitaire, l’OMS, reste une institution globale malgré son financement essentiellement occidental et peu d’États osent s’en dédire. Mais la spécificité idéologique de la dystopie en cours permet aussi de la délimiter plus clairement dans l’espace.
On apprend davantage de vérités au sujet de la société occidentale sur Netflix que sur CNN. Toutes les sociétés modernes sont des sociétés du spectacle, mais il y a là aussi des degrés. L’Occident centré sur les États-Unis s’efforce de plier les paramètres du présent à sa rhapsodie narcissique (sur l’air de Nos Valeurs… etc.), ou alors il les ignore.
La dystopie occidentale est une société dont la représentation du monde se fonde de manière prépondérante sur une fiction idéologique que le contact avec le réel ne parvient pas à ébranler. L’Occident est certes présent partout — y compris dans les sociétés qui s’opposent à lui. Il détient, en quelque sorte, un brevet sur la modernité. Le milieu académique, par exemple, est l’une de ses ambassades, quel que soit le pays. Il est presque partout contaminé par la secte LGBTQZ+ et la cancel culture.
Le basculement dystopique de l’Occident n’est pas un déraillement accidentel, mais l’aboutissement d’un processus social, économique et anthropologique enclenché en Occident par le croisement du capitalisme financiarisé et des technologiques numériques. Au lieu d’affronter la réalité d’une société de plus en plus complexe, les élites techno-financières ont «battu en retraite» et «construit une version plus simple du monde». Mais ce repli dans le rêve a permis à des forces obscures et destructives de croître et de prospérer.
Le monde occidental, jusqu’à ce jour, a su éluder la rencontre avec le réel. Cependant, de manière de plus en plus obsessionnelle, il s’acharne à calfeutrer portes et fenêtres. C’est pourquoi, vu du dedans, on peut avoir le sentiment (délibérément induit) qu’il «ne se passe rien» alors même que l’univers extérieur est en ébullition.
Dans ce monde dominé par le «narratif», la maîtrise du réel compte moins que la maîtrise de sa perception, autrement dit la possession des esprits. D’où le développement de stratégies agressives de manipulation de masse, qui sont l’épine dorsale de la «guerre cognitive» ou des «guerres de cinquième (ou sixième) génération». La gestion des masses en Occident recourt à des intrusions mentales qu’on n’hésite plus à désigner comme un «piratage de l’individu».
Les étapes de l’hyper-normalisation s’enchaînent au travers de phases traumatiques conformément à la stratégie du choc. Par la magie du matraquage médiatique, des phénomènes qui au départ peuvent être anodins revêtent une dimension menaçante, voire apocalyptique. Dans la rhétorique du pouvoir qui les exploite, tous ces spectacles traumatiques finissent par devenir des «croisades», en d’autres termes des épopées guerrières.
Ceci englobe aussi, bien entendu, des guerres sanglantes: en ce moment, la guerre en Ukraine et la guerre en Terre Sainte. Les autres formes sont, elles, abstraites. La guerre au terrorisme est un épouvantail déjà ancien et quelque peu désarticulé. S’y sont ajoutées ces dernières années la guerre au virus (formulée comme telle par le président français), la guerre au réchauffement climatique et la guerre contre le conservatisme mâle blanc et la sexualité binaire.
La combinaison de ces emportements hystériques définit aujourd’hui l’idéologie du bloc occidental, ou plutôt de ses élites. Tout ce qui, au siècle dernier, assurait l’assentiment des citoyens du «monde libre» est subrepticement passé à la trappe: prospérité des classes moyennes, liberté de parole, de pensée et de mouvement, rationalisme scientifique, qualité de l’instruction, sûreté alimentaire, énergétique et industrielle.
L’«Agenda 2030» avec ses prescriptions climato-diététiques démentes et ses «villes de 15 minutes» est le protocole officiel de ce passage de l’abondance encadrée à la misère imposée. Le discours des pouvoirs occidentaux en 2023 est celui de la terreur et de l’intimidation. En témoigne la mort graduelle de la diplomatie, l’Occident ne sachant que fomenter, imposer et menacer. Le monde (hors occident) nous observe avec ébahissement et une sourde horreur, notamment face à notre institutionnalisation des bizarreries sexuelles. Il se ligue tacitement contre nous, moins par intérêt que par répulsion.
Une des caractéristiques psychologiques de l’hyper-normalisation tient, justement, à ce qu’elle accrédite tout ce qu’un esprit sain devrait rejeter comme incongru et désaxé. Dans un environnement totalitaire — or nous y sommes — les individus obéissants n’ont plus aucune boussole morale ou cognitive autonome. Est normal tout ce que le système désigne comme normal, rien d’autre et rien de plus. C’est pourquoi, une fois de plus, le spectateur du "Téléjournal" ou l’abonné du "Monde" réagit à tous les remous de la planète comme le somnambule engagé à sens contraire sur l’autoroute: ce n’est pas lui qui est en faute, mais les milliers de fous qui roulent à sa rencontre!
La société la plus totalitaire de tous les temps est aussi, probablement, celle dont l’instauration — quoi qu’on en dise — aura soulevé le moins de réserves et le moins d’opposition concrète. Cette hypnose de masse, déployée grâce aux outils informatiques, permet de construire une scénographie si convaincante qu’elle se confond avec la vie elle-même. L’illusion n’a cependant qu’une limite, que les concepteurs ne sont jamais parvenus à abolir. C’est que ce théâtre, si sophistiqué qu’il soit, n’en est pas moins bâti dans le monde réel réglé par les lois de la physique, qu’il en dépend, ne serait-ce que pour son électricité qui alimente la machinerie d’illusion, et que tôt ou tard des déchirures finissent par apparaître dans le tissu de la "matrice".
Comme pour l’URSS il y a un demi-siècle, le récif du naufrage s’appelle ici la dure loi du réel. Parmi les épopées guerrières qui entretiennent l’état d’urgence et de sidération, il en est une qui, en 2023, a rencontré sa butée physique: le «projet Ukraine», ébranlé dans son existence même par la défaite militaire. L’Occident collectif est solidaire et coresponsable de cette débâcle à un million de morts. Cette débâcle, nous l’avions annoncée depuis le début et à rebours du concert unanime des médias de grand chemin. Nous ne fondions pas notre assurance sur une prescience stratégique ni sur des renseignements exclusifs, mais essentiellement sur le fait que les pronostics d’un effondrement russe relevaient entièrement de la rhapsodie narcissique occidentale, donc de la fiction.
Comprendre la guerre d’Ukraine et ses conséquences, c’est entrevoir le destin de la dystopie occidentale.
JE RECOMMANDE VIVEMENT
Ere de la dystopie... Ere du délire. - Slobodan despot - Extrait de l'Antipresse nr 420
Nous arrivons au bout de l’an III de ce qui sera peut-être désigné un jour comme l’ère de la dystopie occidentale et dont le bouclage covidien du printemps 2020 n’aura été, probablement, que le choc inaugural. Un rappel théorique peut être utile avant l’examen de quelques manifestations particulières.
Selon la définition usuelle, une dystopie est un «récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre».
Comment pourrions-nous délimiter la dystopie occidentale dans sa spécificité historique, géographique et idéologique?
Il est assez aisé de situer l’instauration formelle de la dystopie occidentale dans les mesures liberticides aberrantes prises au temps du Covid, qui n’ont jamais été soumises à une critique publique ni désavouées, et dont certaines sont encore en vigueur. S’inscrivant dans le sillage des mesures d’exception motivées par la «guerre au terrorisme» après le 11 septembre 2001, elles ont, de fait, instauré un état d’urgence permanent entretenu, depuis lors, par divers alibis dont une part seulement sont d’ordre sanitaire.
On observe un accaparement général du pouvoir par l’exécutif que le sénateur Dick Marty, récemment, dénonçait en Suisse: «Un peu partout, le système démocratique se dérègle en faveur du gouvernement, qui invoque de plus en plus le secret d’État et cache des informations au parlement et aux citoyens».
L’autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs se dévoile dans toute l’étendue de son caprice en France, patrie des libertés devenue paradis du «49.3», du déni de justice et de l’abus de pouvoir. Elle se renforce, comme il se doit, à mesure que le personnel dirigeant se décrédibilise et a pris littéralement son envol avec la «déclaration de guerre» au Covid du président Nécron. Qui dit guerre dit état d’exception.
Géographiquement, la définition paraît plus difficile. On observera que pratiquement tous les gouvernements du monde ont profité de la crise sanitaire pour se renforcer et se prémunir contre leurs propres citoyens. Le moteur de cette dérive totalitaire, l’OMS, reste une institution globale malgré son financement essentiellement occidental et peu d’États osent s’en dédire. Mais la spécificité idéologique de la dystopie en cours permet aussi de la délimiter plus clairement dans l’espace.
On apprend davantage de vérités au sujet de la société occidentale sur Netflix que sur CNN. Toutes les sociétés modernes sont des sociétés du spectacle, mais il y a là aussi des degrés. L’Occident centré sur les États-Unis s’efforce de plier les paramètres du présent à sa rhapsodie narcissique (sur l’air de Nos Valeurs… etc.), ou alors il les ignore.
La dystopie occidentale est une société dont la représentation du monde se fonde de manière prépondérante sur une fiction idéologique que le contact avec le réel ne parvient pas à ébranler. L’Occident est certes présent partout — y compris dans les sociétés qui s’opposent à lui. Il détient, en quelque sorte, un brevet sur la modernité. Le milieu académique, par exemple, est l’une de ses ambassades, quel que soit le pays. Il est presque partout contaminé par la secte LGBTQZ+ et la cancel culture.
Le basculement dystopique de l’Occident n’est pas un déraillement accidentel, mais l’aboutissement d’un processus social, économique et anthropologique enclenché en Occident par le croisement du capitalisme financiarisé et des technologiques numériques. Au lieu d’affronter la réalité d’une société de plus en plus complexe, les élites techno-financières ont «battu en retraite» et «construit une version plus simple du monde». Mais ce repli dans le rêve a permis à des forces obscures et destructives de croître et de prospérer.
Le monde occidental, jusqu’à ce jour, a su éluder la rencontre avec le réel. Cependant, de manière de plus en plus obsessionnelle, il s’acharne à calfeutrer portes et fenêtres. C’est pourquoi, vu du dedans, on peut avoir le sentiment (délibérément induit) qu’il «ne se passe rien» alors même que l’univers extérieur est en ébullition.
Dans ce monde dominé par le «narratif», la maîtrise du réel compte moins que la maîtrise de sa perception, autrement dit la possession des esprits. D’où le développement de stratégies agressives de manipulation de masse, qui sont l’épine dorsale de la «guerre cognitive» ou des «guerres de cinquième (ou sixième) génération». La gestion des masses en Occident recourt à des intrusions mentales qu’on n’hésite plus à désigner comme un «piratage de l’individu».
Les étapes de l’hyper-normalisation s’enchaînent au travers de phases traumatiques conformément à la stratégie du choc. Par la magie du matraquage médiatique, des phénomènes qui au départ peuvent être anodins revêtent une dimension menaçante, voire apocalyptique. Dans la rhétorique du pouvoir qui les exploite, tous ces spectacles traumatiques finissent par devenir des «croisades», en d’autres termes des épopées guerrières.
Ceci englobe aussi, bien entendu, des guerres sanglantes: en ce moment, la guerre en Ukraine et la guerre en Terre Sainte. Les autres formes sont, elles, abstraites. La guerre au terrorisme est un épouvantail déjà ancien et quelque peu désarticulé. S’y sont ajoutées ces dernières années la guerre au virus (formulée comme telle par le président français), la guerre au réchauffement climatique et la guerre contre le conservatisme mâle blanc et la sexualité binaire.
La combinaison de ces emportements hystériques définit aujourd’hui l’idéologie du bloc occidental, ou plutôt de ses élites. Tout ce qui, au siècle dernier, assurait l’assentiment des citoyens du «monde libre» est subrepticement passé à la trappe: prospérité des classes moyennes, liberté de parole, de pensée et de mouvement, rationalisme scientifique, qualité de l’instruction, sûreté alimentaire, énergétique et industrielle.
L’«Agenda 2030» avec ses prescriptions climato-diététiques démentes et ses «villes de 15 minutes» est le protocole officiel de ce passage de l’abondance encadrée à la misère imposée. Le discours des pouvoirs occidentaux en 2023 est celui de la terreur et de l’intimidation. En témoigne la mort graduelle de la diplomatie, l’Occident ne sachant que fomenter, imposer et menacer. Le monde (hors occident) nous observe avec ébahissement et une sourde horreur, notamment face à notre institutionnalisation des bizarreries sexuelles. Il se ligue tacitement contre nous, moins par intérêt que par répulsion.
Une des caractéristiques psychologiques de l’hyper-normalisation tient, justement, à ce qu’elle accrédite tout ce qu’un esprit sain devrait rejeter comme incongru et désaxé. Dans un environnement totalitaire — or nous y sommes — les individus obéissants n’ont plus aucune boussole morale ou cognitive autonome. Est normal tout ce que le système désigne comme normal, rien d’autre et rien de plus. C’est pourquoi, une fois de plus, le spectateur du "Téléjournal" ou l’abonné du "Monde" réagit à tous les remous de la planète comme le somnambule engagé à sens contraire sur l’autoroute: ce n’est pas lui qui est en faute, mais les milliers de fous qui roulent à sa rencontre!
La société la plus totalitaire de tous les temps est aussi, probablement, celle dont l’instauration — quoi qu’on en dise — aura soulevé le moins de réserves et le moins d’opposition concrète. Cette hypnose de masse, déployée grâce aux outils informatiques, permet de construire une scénographie si convaincante qu’elle se confond avec la vie elle-même. L’illusion n’a cependant qu’une limite, que les concepteurs ne sont jamais parvenus à abolir. C’est que ce théâtre, si sophistiqué qu’il soit, n’en est pas moins bâti dans le monde réel réglé par les lois de la physique, qu’il en dépend, ne serait-ce que pour son électricité qui alimente la machinerie d’illusion, et que tôt ou tard des déchirures finissent par apparaître dans le tissu de la "matrice".
Comme pour l’URSS il y a un demi-siècle, le récif du naufrage s’appelle ici la dure loi du réel. Parmi les épopées guerrières qui entretiennent l’état d’urgence et de sidération, il en est une qui, en 2023, a rencontré sa butée physique: le «projet Ukraine», ébranlé dans son existence même par la défaite militaire. L’Occident collectif est solidaire et coresponsable de cette débâcle à un million de morts. Cette débâcle, nous l’avions annoncée depuis le début et à rebours du concert unanime des médias de grand chemin. Nous ne fondions pas notre assurance sur une prescience stratégique ni sur des renseignements exclusifs, mais essentiellement sur le fait que les pronostics d’un effondrement russe relevaient entièrement de la rhapsodie narcissique occidentale, donc de la fiction.
Comprendre la guerre d’Ukraine et ses conséquences, c’est entrevoir le destin de la dystopie occidentale.
Loupolo- Se défoule à fond
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
ENTRETIEN AVEC SLOBODAN DESPOT - Régis de Castelnau - Vu du droit
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
35... mille abonnés, ça fait très très peu quand-même ?!
Je ne sais pas ce qu'il faut pour que les gens fassent l'effort de s'abonner ?
Je ne sais pas ce qu'il faut pour que les gens fassent l'effort de s'abonner ?
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Marrant ou intéressant de se dire que chez Antipresse...
Il y a plein de gens qui s'expriment et travaillent, mais dans les vidéos, il n'y en a qu'un et toujours le même ?!
Est-ce logique ?
Il y a plein de gens qui s'expriment et travaillent, mais dans les vidéos, il n'y en a qu'un et toujours le même ?!
Est-ce logique ?
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
LA PANIQUE 16.2.2024 — Le briefing en direct avec Slobodan Despot
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Tous les médias alternatifs tabassent, en ce moment, avec ce mot !
Ils pensent que les élites paniquent... Je ne sais pas, parce que les élites font des choses secrètes depuis des mois et des mois et ont des objectifs clairement définis...
Je pense que d'ici peu, le rideau va tomber sur les peuples et on va passer dans une autre politique.
Ils pensent que les élites paniquent... Je ne sais pas, parce que les élites font des choses secrètes depuis des mois et des mois et ont des objectifs clairement définis...
Je pense que d'ici peu, le rideau va tomber sur les peuples et on va passer dans une autre politique.
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
LE GRAND CARNAVAL 23.2.2024 — Le briefing de l'Antipresse 430 avec Slobodan Despot
Encore un très bon briefing à écouter
Encore un très bon briefing à écouter
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
GUERRE… CONTRE QUI? 1.3.2024 — Le briefing avec Slobodan Despot de l'Antipresse 431
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Re: Antipresse - Slobodan Despot
Extrait de l'Antipresse nr 431 : le Grand carnaval - Slobodan Despot
La confrontation directe et suicidaire avec la Russie est déléguée aux fusibles européens, qui exécutent scrupuleusement tous les ordres reçus de Washington.
Cette semaine encore, emboîtant le pas à la Suède, le Danemark a pudiquement refermé son enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream. Officiellement, le plus grave attentat industriel de tous les temps doit donc rester un mystère aux yeux de ses premières victimes, les Européens, dont l’industrie s’effondre. Les malheureux, stupides par fonction, continuent néanmoins — et de plus en plus — d’acheter du gaz russe, mais sous la forme absurde de GNL et bien entendu à des tarifs de schpountz.
Et ils s’engagent à financer pendant des années la guerre déjà perdue d’Ukraine sans même espérer de ristournes, ceci essentiellement pour tenter de sauvegarder les acquis de BlackRock dans ce pays, alors que, comme Mme Nuland l’a encore rappelé, l’«essentiel» des milliards octroyés à l’Ukraine par le Congrès est reversé au complexe militaro-industriel américain!
La confrontation directe et suicidaire avec la Russie est déléguée aux fusibles européens, qui exécutent scrupuleusement tous les ordres reçus de Washington.
Cette semaine encore, emboîtant le pas à la Suède, le Danemark a pudiquement refermé son enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream. Officiellement, le plus grave attentat industriel de tous les temps doit donc rester un mystère aux yeux de ses premières victimes, les Européens, dont l’industrie s’effondre. Les malheureux, stupides par fonction, continuent néanmoins — et de plus en plus — d’acheter du gaz russe, mais sous la forme absurde de GNL et bien entendu à des tarifs de schpountz.
Et ils s’engagent à financer pendant des années la guerre déjà perdue d’Ukraine sans même espérer de ristournes, ceci essentiellement pour tenter de sauvegarder les acquis de BlackRock dans ce pays, alors que, comme Mme Nuland l’a encore rappelé, l’«essentiel» des milliards octroyés à l’Ukraine par le Congrès est reversé au complexe militaro-industriel américain!
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