et ils ont bien raison au RN
Le député RN Julien Odoul a déposé une proposition de loi pour "faire concourir les sportifs dans la catégorie correspondant à leur sexe figurant sur leur acte de naissance".
Il dénonce une "dérive" transgenre dans le sport féminin. Le député du Rassemblement national Julien Odoul a déposé début juillet une proposition de loi pour "faire concourir les sportifs dans la catégorie correspondant à leur sexe figurant sur leur acte de naissance". Un texte qui reviendrait à interdire aux personnes transgenres de concourir dans des compétitions sportives dans la catégorie correspondant à leur genre.
Présenté à la presse mardi, le texte vise, selon le député de l'Yonne, à "préserver le sport féminin" face à une pratique qu'il assimile à "une forme de dopage légalisé": le fait que des sportives transgenres "remportent des compétitions du fait de leur avantage physiologique".
"C'est un vrai danger pour le sport féminin, qui vise tout simplement à remplacer des sportives par des sportifs", assure l'élu d'extrême droite.
Une proposition "consensuelle", selon Julien Odoul
Julien Odoul concède que le nombre de cas de figure contre lequel il s'érige "est impossible à quantifier" en France. Mais l'élu a les yeux rivés sur les États-Unis, où la pratique est "généralisée selon lui".
Pour appuyer ces affirmations, le député du Rassemblement national Roger Chudeau, également présent à la conférence de presse, a cité l'exemple de la nageuse Lia Thomas, première transgenre à remporter un titre universitaire aux États-Unis.
Persuadé que sa proposition de loi est "consensuelle", Julien Odoul souhaite convaincre tous les députés "attachés à l'égalité des chances" de rallier sa cause.
Le CIO laisse le choix aux fédérations
La question de la présence de sportifs transgenres dans des compétitions de leur genre fait débat depuis plusieurs mois dans les instances internationales, entre enjeu d'inclusion et équité sportive. En novembre 2021, le Comité international olympique (CIO) avait demandé aux fédérations sportives d'établir leurs propres critères pour leur permettre de concourir à haut niveau.
Cette année, la fédération internationale d'athlétisme a décidé de bannir les personnes transgenres des compétitions féminines. L'Union cycliste internationale (UCI) lui a emboîté le pas vendredi.
De son côté, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a annoncé en mai qu'un groupe d'experts devrait être constitué d'ici "l'automne prochain" en France afin de définir des préconisations pour "favoriser l'inclusion" des personnes transgenres dans le sport de haut niveau.
Plusieurs députés du Rassemblement national ont également déposé une autre proposition de loi visant à interdire le port de signe religieux dans les compétitions et événements sportifs. Avec en ligne de mire, le port du hijab.
Le député RN Julien Odoul a déposé une proposition de loi pour "faire concourir les sportifs dans la catégorie correspondant à leur sexe figurant sur leur acte de naissance".
Il dénonce une "dérive" transgenre dans le sport féminin. Le député du Rassemblement national Julien Odoul a déposé début juillet une proposition de loi pour "faire concourir les sportifs dans la catégorie correspondant à leur sexe figurant sur leur acte de naissance". Un texte qui reviendrait à interdire aux personnes transgenres de concourir dans des compétitions sportives dans la catégorie correspondant à leur genre.
Présenté à la presse mardi, le texte vise, selon le député de l'Yonne, à "préserver le sport féminin" face à une pratique qu'il assimile à "une forme de dopage légalisé": le fait que des sportives transgenres "remportent des compétitions du fait de leur avantage physiologique".
"C'est un vrai danger pour le sport féminin, qui vise tout simplement à remplacer des sportives par des sportifs", assure l'élu d'extrême droite.
Une proposition "consensuelle", selon Julien Odoul
Julien Odoul concède que le nombre de cas de figure contre lequel il s'érige "est impossible à quantifier" en France. Mais l'élu a les yeux rivés sur les États-Unis, où la pratique est "généralisée selon lui".
Pour appuyer ces affirmations, le député du Rassemblement national Roger Chudeau, également présent à la conférence de presse, a cité l'exemple de la nageuse Lia Thomas, première transgenre à remporter un titre universitaire aux États-Unis.
Persuadé que sa proposition de loi est "consensuelle", Julien Odoul souhaite convaincre tous les députés "attachés à l'égalité des chances" de rallier sa cause.
Le CIO laisse le choix aux fédérations
La question de la présence de sportifs transgenres dans des compétitions de leur genre fait débat depuis plusieurs mois dans les instances internationales, entre enjeu d'inclusion et équité sportive. En novembre 2021, le Comité international olympique (CIO) avait demandé aux fédérations sportives d'établir leurs propres critères pour leur permettre de concourir à haut niveau.
Cette année, la fédération internationale d'athlétisme a décidé de bannir les personnes transgenres des compétitions féminines. L'Union cycliste internationale (UCI) lui a emboîté le pas vendredi.
De son côté, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a annoncé en mai qu'un groupe d'experts devrait être constitué d'ici "l'automne prochain" en France afin de définir des préconisations pour "favoriser l'inclusion" des personnes transgenres dans le sport de haut niveau.
Plusieurs députés du Rassemblement national ont également déposé une autre proposition de loi visant à interdire le port de signe religieux dans les compétitions et événements sportifs. Avec en ligne de mire, le port du hijab.