Depuis 2012, les prisonniers au Brésil ont la possibilité de réduire leur peine de quatre jours pour chaque livre approuvé qu'ils lisent et au sujet duquel ils écrivent un essai.
Les livres approuvés comprennent divers romans de science, de philosophie et de littérature "classique", mais aussi des livres pour enfants destinés aux détenus qui apprennent à lire. Les livres dont les thèmes sont trop violents sont interdits. Apparemment, Les Misérables rencontrent un franc succès dans les prisons brésiliennes.
Les prisonniers ont jusqu'à quatre semaines pour lire chaque livre et rédiger un essai qui doit présenter un usage correct des paragraphes et de l'orthographe, utiliser des marges et une écriture lisible.
Ils peuvent ainsi réduire leur peine de 48 jours par an au maximum.
Etant donné que 70% de la population carcérale brésilienne n'a jamais terminé l'enseignement primaire, cette mesure a été conçue comme un moyen de les motiver à s'instruire un peu et, dans de nombreux cas, à s'alphabétiser.