Saint-Agnan-de-Cernières, tout semble calme. Trop calme. Passant devant la maison d'un retraité de 77 ans, les gendarmes constatent qu'un foyer de rébellion met en péril la quiétude de ce petit village de l'Eure. Sur le grillage bordant son jardin, le propriétaire a apposé une banderole : « Macron, on t'emmerde. » La musique de « Faites entrer l'accusé » retentit dans les rues de la commune. C'est le début d'une affaire qui va défrayer la chronique de L'Éveil normand et d'une célèbre chaîne d'info.
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Le ton de l'article est moqueur, mais ces agissements sont bien plus graves qu'il n'y paraît, avec Macron, nous glissons petit à petit vers une dictature qui ne dit pas son nom.
Sur la photo, on voit parfaitement que la banderole est à l'intérieur de la propriété et là, nous avons une police de la pensée qui vient jusqu à l'intérieur des propriétés interdire de penser ce qu'on pense.
À la place de ce retraité, si j'avais les moyens, je porterais plainte contre la police pour abus de pouvoir et probablement d'autres motifs qu'un avocat doit savoir.