En pleine opération Wuambushu, le premier vice-président du département a émis l'hypothèse d'éliminer des délinquants pour enrayer la spirale de violences sur l'île.
L'opération Wuambushu ("reprise" en Mahorais) bat son plein dans une île en proie à un climat violent depuis des mois. La France entend déloger des migrants en situation irrégulière des bidonvilles de Mayotte et d'expulser les sans-papiers en majorité comoriens en réponse à un phénomène de bandes organisées.
Dans ce contexte de tension, Salime Mdéré, premier vice-président du conseil départemental de Mayotte et soutien de la majorité présidentielle, était invité à s’exprimer sur la situation sur la chaîne TV Mayotte La 1ère lundi 24 avril.
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Bien sûr on pourrait espérer que les choses se passent bien, que les clandestins retournent chez eux bien gentiment, mais nous savons tous que ce ne sera pas le cas et qu'il faudra à un moment ou à un autre employer des méthodes musclées et dans ces cas-là, il peut y avoir des morts, qu'il y aura des morts parce que c'est inévitable.
Dans le droit français les "incitations publiques à la haine, à la violence ou à la discrimination" sont des délits passibles d'un an de prison de 45 000 euros d'amende.
Pour rappel.