Brandir la menace d’extrême droite devient une discipline olympique : chaque jour, de nouveaux soldats rejoignent les rangs du camp du Bien. Élus, médias, youtubeurs ou simples citoyens, tous y vont de leur petit couplet pour dénoncer le grand retour de la peste brune… au mépris de la vérité.
Dernier exemple en date, celui de Manoj Subramaniam, politicien Vert allemand, conseiller municipal d’Erkelenz (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Courageux révolté, victime, forcément victime, Manoj Subramaniam n’a eu de cesse de dénoncer avec virulence, durant des semaines, des actes de vandalisme et d’intimidation contre sa personne : vitres de sa voiture brisées, croix gammées dessinées sur la peinture, symboles SS et croix gammées (encore) sur sa sonnette, croix gammée (toujours) griffonnée sur le trottoir devant son appartement, menaces de mort signées « NSU 2.0 ». Autant d’incivilités bien identifiées qui lui ont valu de chaleureux témoignages de soutien, notamment de la part de Lamya Kaddor, députée Verte au Bundestag : « Les extrémistes de droite menacent les bénévoles politiques pour les faire taire. Merci, Manoj Subramaniam, de ne pas te taire et d’élever la voix. » Il en faut, du courage, aujourd’hui, pour oser nommer les responsables… sauf que la vérité a fini par être dévoilée au grand jour en septembre dernier. Le verdict est tombé : l’homme de 33 ans avait tout inventé, l’affaire n’était qu’une vaste mascarade. Manoj Subramaniam a finalement été condamné par la Justice allemande, ce 15 mars, à une amende de 3.600 euros. Son avocat a annoncé faire appel.
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Je ne suis pas surpris, ces gens-là ne sont pas dans le combat idéologique, idée contre idée, débat contre débat, ils sont dans la dictature des idées, ils veulent s'imposer par tous les moyens, même les lus vils s'il le faut..