par Jean-pierre Sam 4 Mar - 7:08« Quand on veut, on peut. Quand on peut, on doit ! », disait l’Empereur. La Côte d’Ivoire et la Guinée s’emploient à appliquer cette maxime à la lettre. Dans un communiqué daté du 21 février et publié sur les réseaux sociaux de la présidence de la République tunisienne, Kaïs Saïed l'affirmait sans détours : « Il existe un plan criminel pour changer la composition du paysage démographique en Tunisie, et certains individus ont reçu de grosses sommes d’argent pour donner la résidence à des migrants subsahariens. » Il ajoutait « [qu’il existe] une volonté de faire de la Tunisie seulement un pays d’Afrique et non pas un membre du monde arabe et islamique. » La Côte d’Ivoire et la Guinée ont respectivement dépêché des avions en Tunisie destinés à rapatrier leurs ressortissants illégalement présents sur le sol tunisien et appelé à « un retour volontaire » des intéressés.
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Non seulement quand on veut, on peut, mais le Président Tunisien donne des leçons de gouvernance à tous les chefs de gouvernement d’Europe ainsi qu’à la Commission européenne.
Plutôt que de payer des fortunes à la Turquie pour qu’ils bloquent les clandestins, l’U.E. ferait mieux s’employer cet argent pour faire pression sur les pays qui ne veulent pas reprendre leurs ressortissants.
