Premier jour d'audience et premières mises au point : le procès des 13 militants du groupe d'ultradroite des Barjols s'est ouvert mardi par une séance de pédagogie sur "l'indépendance de la justice" et par des récriminations de prévenus liées au fait d'être jugés à Paris.
Au terme de quatre années d'enquête, ces 11 hommes et deux femmes ont été renvoyés en procès pour avoir préparé une "action violente" contre Emmanuel Macron fin 2018 et avoir fomenté des assassinats de migrants ou des attaques contre des mosquées. Aucun des ces projets n'a été mis à exécution.
Poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste délictuelle, les prévenus gravitaient tous autour des Barjols, un groupuscule issu d'un groupe Facebook en 2017, adepte de réunions paramilitaires et de la théorie conspirationniste du "grand remplacement".
En raison de la nature des faits et pour lancer ces trois semaines de débats, le président du tribunal a choisi de faire oeuvre de pédagogie à destination de neuf des prévenus qui présentent un casier vierge et, plus généralement, pour récuser le "fantasme d'une justice politique".
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Ce sont des gens qui sont contre les islamogauchiste et de mouvance de la droite dure, bien sûr que ce sera un procès politique, bien sûr que les juges rouges ne seront pas impartiaux et que si les prévenus sont inculpés et emprisonnés, ce seront des prisonniers politiques.
Rien que l'ouverture du procès sur la pédagogie et l'indépendance prouve que justement ce tribunal n'est pas indépendant, mais complètement politique.