Algérie : Gérald Darmanin annonce la fin de la crise des visas

En réduisant les visas accordés, Paris entendait faire pression sur les pays visés pour qu'ils acceptent d'accueillir leurs ressortissants expulsés de France.

La crise des visas avec les pays du Maghreb est terminée : après la Tunisie fin août et le Maroc vendredi, la France a mis un terme à la crise diplomatique avec l'Algérie dimanche 18 décembre.

Commencée à l'automne 2021, cette crise a été clôturée par Gérald Darmanin, lors d'un déplacement à Alger. Dans une déclaration postée sur Twitter, le ministre de l'Intérieur a annoncé un retour "à une relation consulaire normale" avec l'Algérie, effective depuis "lundi" dernier (12 décembre) à l'issue d'un entretien avec son homologue.

Féerire a écrit:grande gu**** et pas de cou***** Moussa  Darmanin est un rampant !

Clavier a écrit:

Féerire a écrit:grande gu**** et pas de cou***** Moussa  Darmanin est un rampant !

Je ne veux pas être méchant mais quand on voit  sa tronche, on comprend tout de suite de quel bois il est fait .....

Jean-pierre a écrit:Ses réformes, il va avoir du mal, il ne faut pas oublié qu'il n'est pas la majorité absolue à l'assemblée.

Et puis, il ne faut jamais lâcher prise sur l'immigration sinon c'est le grand remplacement ou le grand mélange très rapidement.

Il leur avait pourtant été explicitement dit, au moment du dépôt, en août, qu’ils étaient « tout à fait dans les délais ». Que s'est-il donc passé ? Quel changement de pied de la part du gouvernement algérien ? Certains consulats (Montpellier, Metz, Lille, Lyon, Nanterre, Pontoise, Nice) ont signifié le refus du ministère des Affaires étrangères d’Algérie, sans exciper d’aucun motif. À Marseille, le consulat est carrément resté muet, ne répondant à aucun mail ou appel téléphonique des voyageurs inquiets de ne pas voir arriver leur visa.

C’est Air Algérie qui, la veille du départ, a signalé ce rejet aux intéressés, refusant par la même occasion de rembourser le billet, le refus de visa ne faisant pas partie, selon la compagnie, des motifs de remboursement prévus. Pour les membres du collectif refoulé, la note est donc salée : le prix du visa, soit 110 €, les billets d’avion et les arrhes de l’hôtel. Lorsque les voyageurs des Bouches-du-Rhône sont allés récupérer, dépités, leur passeport au consulat, il leur a été répondu que « le peuple algérien était souverain et [qu’]il avait le droit de décider qui entrait chez lui » (sic). Rappelons qu’en France, tous les refus d’accorder un visa à un étranger doivent être motivés.

JIPI a écrit:Le pire à blâmer n'est même pas l'attitude du gouvernement algérien qui fait ce qu'il veut chez lui, mais celle des Français qui n'osent pas appliquer la réciproque.

jipi a écrit:J'espère ne pas être assez vieux quand ça arrivera pour en être...