Pour la première fois depuis leur retour au pouvoir en Afghanistan, les talibans ont procédé à une exécution publique mercredi, celle d'un homme condamné pour meurtre, quelques semaines seulement après l'injonction de leur chef suprême d'appliquer la loi islamique jusque dans ses aspects les plus brutaux.
La Cour suprême a été sommée de faire appliquer "cet ordre de +qisas+ lors d'un rassemblement public d'habitants" à Farah (ouest), a déclaré dans un communiqué le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, faisant référence à la loi du talion qui figure dans la charia.
Le condamné, prénommé Tajmir, était accusé d'avoir assassiné en 2017 un homme et volé sa moto ainsi qu'un téléphone portable, selon le communiqué des talibans.
La sentence a été exécutée par le père de la victime qui a tiré à trois reprises sur le condamné avec un fusil d'assaut kalachnikov, a précisé dans la soirée le porte-parole des talibans
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En France, les parents de la victime auraient dit qu'ils pardonnaient, et même l'un aurait dit : "Il n'aura pas ma haine."
Là-bas, ça ne bricole pas, la personne est reconnue coupable, les recours de justice ont été faits et c'est carrément le père de la victime qui exécute la sentence.
Vous savez quoi ? Je crois beaucoup plus à la réaction de ce père qu'à mièvrerie qu'on nous sert à chaque fois qu'il y a une tragédie en France, on ne pardonne pas la mort d'un enfant, ce n'est pas possible pour quelqu'un de normalement constitué.