Au train où l’on va…
J’ai connu l’époque où la ponctualité des trains servait à vérifier nos montres.Il fallait une cause vraiment grave pour s’excuser du moindre retard.
Le billet était calculé au nombre de kilomètres, pouvait être acheté dernier moment en gare et même dans le train auprès du contrôleur. Il n'y avait pas de réservation la plupart du temps et s'il y avait trop de monde, il fallait voyager debout.
Dans chaque compartiment, une ambiance différente qui m'ont laissé des souvenirs : Parfois musique, ou belote, ailleurs, discussion animée, plus loin ça dort, dans un autre ils partagent le saucisson et le kil de rouge, dans le suivant, silence on lit !
Voyager n'était pas une corvée même si parfois très inconfortable, mais était un plaisir ou une aventure. Les gares étaient ouvertes jour et nuit et le train de nuit nous endormait dans une ville pour nous réveiller dans une autre.
Alors je trouve que leur progrès est pour moi une triste déliquescence au nom du profit qui a malheureusement remplacé la notion de service public.
(Lu sur le net)
J’ai connu l’époque où la ponctualité des trains servait à vérifier nos montres.Il fallait une cause vraiment grave pour s’excuser du moindre retard.
Le billet était calculé au nombre de kilomètres, pouvait être acheté dernier moment en gare et même dans le train auprès du contrôleur. Il n'y avait pas de réservation la plupart du temps et s'il y avait trop de monde, il fallait voyager debout.
Dans chaque compartiment, une ambiance différente qui m'ont laissé des souvenirs : Parfois musique, ou belote, ailleurs, discussion animée, plus loin ça dort, dans un autre ils partagent le saucisson et le kil de rouge, dans le suivant, silence on lit !
Voyager n'était pas une corvée même si parfois très inconfortable, mais était un plaisir ou une aventure. Les gares étaient ouvertes jour et nuit et le train de nuit nous endormait dans une ville pour nous réveiller dans une autre.
Alors je trouve que leur progrès est pour moi une triste déliquescence au nom du profit qui a malheureusement remplacé la notion de service public.
(Lu sur le net)