A l’heure où Jean-Louis Trintignant s’en va, il est malaisé de cerner sa trace, tant l’homme se voulut discret, le comédien masqué, son jeu économe, parfois à la limite de l’absence. Tant dans la vie que sur scène ou au cinéma, il détestait « les numéros d’épate ». Parlant de son métier, Jean-Louis Trintignant, mort vendredi 17 juin à l’âge de 91 ans, aimait prôner le retranchement, l’humilité. « Etre une page blanche, partir de rien, du silence. Dès lors, on n’a pas besoin de faire beaucoup de bruit pour être écouté. » C’est sans affectation qu’il confessait avoir raté son idéal : « Rester un acteur clandestin. »
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J'aimais bien Trintignant, un jeu sobre, mais juste, pas tapageur comme de pseudo star et une longue carrière qui a confirmé son talent.
Un homme une femme est le film que je me rappelle le plus, autant pour le jeu des acteurs que pour la Ford Mustang dans le film.