"La loi est très claire : pour tous les élèves dans nos écoles, il n'y a pas de signes religieux, quels qu'ils soient", a rappelé le président de la République Emmanuel Macron.
Une "épidémie" de "tenues islamiques" à l'école ? La polémique éclate après un article du journal l'Opinion. Ce jeudi 2 juin, le président de la République Emmanuel Macron a indiqué vouloir "de la clarté sur tous les chiffres" et "que la loi de la République s'applique". "Comme sur toute matière, quand il y a des épidémies, il faut qu'il y ait des symptômes et on mesure.
Donc nous sommes en situation constamment de mesurer (...) ces informations", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une visite à Marseille.
Emmanuel Macron à Marseille sur "l'école du futur"par Public Sénat
"Là-dessus je vais être très clair, la politique que je veux conduire est toujours la même, celle de la vérité. Il ne doit y avoir aucun tabou, aucun interdit et non plus aucun fantasme. Donc moi je veux de la vérité, de la clarté sur tous les chiffres. Et ensuite je veux que la loi de la République s'applique", a-t-il ajouté. "Et la loi est très claire : pour tous les élèves dans nos écoles, il n'y a pas de signes religieux, quels qu'ils soient", a-t-il encore dit.
"Nous allons avec monsieur le ministre (de l'Education Pap Ndiaye, ndlr) regarder, mesurer et répondre avec la plus grande clarté à toutes les situations qui ne respectent pas les lois de la République", a encore affirmé Emmanuel Macron.
"L'école du futur"
L'Opinion affirme que l'Education nationale est confrontée à une "épidémie" de "tenues islamiques" et que "plusieurs incidents ont éclaté dans diverses académies ces derniers mois". Selon le journal, des abayas (robe traditionnelle noire) et kamis (tunique musulmane) "ont fait leur apparition ces derniers mois aux portes de plusieurs lycées".
Emmanuel Macron s'exprimait à Marseille lors d'un déplacement avec Pap Ndiaye pour faire la promotion de "l'école du futur", une expérimentation lancée en septembre 2021. Le chef de l'Etat marque aussi, avec cette visite, son soutien à Pap Ndiaye, historien réputé des minorités, et cible d'un tir de barrage de l'extrême droite qui le qualifie de "militant racialiste et antiflics", depuis sa nomination surprise dans le gouvernement d'Elisabeth Borne.
Alors que son prédécesseur Jean-Michel Blanquer s'est régulièrement inquiété de phénomènes "woke" ou de l'"islamo-gauchisme", Pap Ndiaye a, lui, douté à plusieurs reprises du bien-fondé de ces concepts. Des positions qui suscitent aussi l'inquiétude chez certaines personnalités de la majorité ou proches du président.
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Faire toute la lumière ? La clarté sur les chiffres ? Mais il suffisait juste d'écouter Zemmour et ce qu'il disait sur le grand remplacement.
Nous y sommes, les musulmans savent qu'ils sont en position de force et ils commencent à mettre des coups de boutoirs aux lois de la République et à la laïcité, si avec cette histoire et celle du burkini, il n'a pas compris, c'est qu'il ne comprend rien ou qu'il fait semblant de ne rien comprendre.
Pourtant, plus de 2500 mosquées en France et d'autres en construction, les prières de rue, le burkini, le Halal dans les cantines, les salles de prières dans les grandes usines et je dois en oublier encore, tout ça, ce sont des signes que ces gens-là veulent remplacer les Français de souches, qu'ils veulent que soient appliquée leurs lois, leurs traditions et leurs coutumes.
Le vivre-ensemble, ils n'en veulent pas, ils veulent dominer, ils sont en train de dominer et ce n'est pas un Macron et ses sbires qui les arrêteront.