Infectée mi-février par la bactérie E. Coli présente dans une pizza de la gamme "Fraich'Up" de Buitoni, la jeune fille de 12 ans est toujours dans un état végétatif.
Sur RMC, ses parents ont raconté leur épreuve et dénoncé l’absence de prise de parole du ministre de la Santé.
"Notre vie est brisée". Sophie et Cédric, les parents de Léna, la jeune fille intoxiquée à la bactérie E. Coli après avoir mangé une pizza "Fraich’Up" de la marque Buitoni, n’ont pas pu masquer leur émotion au micro de RMC. Le drame remonte au 14 février dernier. Quatre jours après que la famille, composée des parents, de Léna et de sa petite sœur, se soit accordé "un petit plaisir de fin de semaine" en mangeant des pizzas, l’ainée se plaint de maux de ventre. "Elle a eu des diarrhées avec du sang. Cinq minutes après elle est tombée dans les pommes", raconte Sophie. S’en suit une échographie à l’hôpital, qui permet de détecter une inflammation des intestins, mais l’adolescente de 12 ans est renvoyée chez elle, avec l’éventualité d’examens futurs. Mais au soir, de nouveaux saignements poussent sa mère à l’emmener à l’hôpital où elle est internée. Le mardi 22 février, l'analyse de ses selles dévoile la présence du syndrome de SHU et de la bactérie E. Coli, permettant d’établir un parallèle avec la pizza.
"Il y a ensuite eu des symptômes neurologiques. La toxine est montée au cerveau et ils ont pris la décision de la mettre dans le coma pour pour alléger un peu ses souffrances", souligne Cédric, le père de Lena. Plongée dans le sommeil pendant près de quatre jours, elle est réveillée "sept à huit jours" plus tard. Après une IRM neurologique, des "atteintes au lobe frontal et au niveau du cervelet" sont révélées et Léna, très touchée, ne peut plus parler, ni presque bouger. "Aujourd’hui, ils ne peuvent pas nous dire si elle s’en sortira", poursuit-il.
Olivier Véran aux "abonnés absents"
"On sait que tout ce qui lui arrive, c’est lié à cette fameuse pizza", insiste Cédric. S’ils sont malheureusement impuissants d’un point de vue médical, les parents et la sœur de Léna lui rendent visite tous les jours et ont décidé de porter plainte, rapporte BFMTV. "La justice fera son travail, les coupables seront devant le juge. Ça ne nous ramènera pas nos enfants mais ça fera comprendre à certaines personnes qu’on ne joue pas avec la santé", martèle le père. D’autre part, le silence qui règne au sein des hautes instances les heurte : "On a un ministre de la Santé qui est présent dans les médias, mais sur ce cas de figure, non. Il est aux abonnés absents", déplore Cédric, qui remercie cependant le préfet du Nord d'avoir procédé à la fermeture de l’usine de production des pizzas. Une "absence totale" de communication de la part d’Olivier Véran qui ne passe pas. Ils demandent par ailleurs un "meilleur contrôle" dans les usines, pour que cela n’arrive plus jamais à une autre famille.
actu.orange.fr
C'est clair que si ça avait été un coma dû à la Covid19, Véran serait sur tous les plateaux de télévision pour inciter les gens à se faire vacciner.
Là une fillette, ça ne l'intéresse pas et surtout, surtout, il ne faut pas faire de vagues et mettre l'un de ses amis de l'agroalimentaire dans l'embarras, pas question pour lui de demander des enquêtes, de faire saisir la justice en urgence absolue, etc.
Non non, ses amis de la finance ne doivent pas être inquiétés et ce n'est pas parce qu'il y a quelques gamins dans le coma, qu'on faut perdre des revenus.