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    Le Pen - Macron, deux France face à face ?

    Jean-pierre
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    Le Pen - Macron, deux France face à face ? Empty Le Pen - Macron, deux France face à face ?

    Message par Jean-pierre Lun 11 Avr 2022 - 21:25

    Une France des catégories populaires face à celle des "CSP+" et des retraités, des petites villes périphériques face aux grandes agglomérations: les "logiques sociologiques du vote s'accentuent" avec le deuxième duel présidentiel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, estiment des analystes.

    Très écouté par la candidate du RN, le sondeur et politologue Jérôme Sainte-Marie (PollingVox) martèle depuis 2019 sa thèse d'un "bloc populaire" face à un "bloc élitaire".

    Dans ce premier tour de l'élection présidentielle, "il y a eu un processus d'unification des "CSP+" (catégories socio-professionnelles supérieures) autour d'Emmanuel Macron: un alignement des cadres et des retraités", estime-t-il, interrogé par l'AFP.

    Il y a cinq ans, une large part des seniors avaient voté pour le LR François Fillon. Cette fois, près de 40% des "65 ans et plus" ont opté pour le président sortant. Inquiets pour leur pension ou la dette du pays, les retraités constituent un atout électoral de poids pour le second tour: ils représentent un tiers du corps électoral et sont ceux qui se déplacent le plus aux urnes.

    En face, Marine Le Pen convainc d'abord des "CSP- du secteur privé", poursuit Jérôme Sainte-Marie, en associant le pouvoir d'achat à son discours sur la "priorité nationale" et la lutte contre l'immigration.

    - "France d'en haut et d'en bas" -

    Dans l'entre-deux tours, la candidate d'extrême droite devra selon lui consolider son socle "nationaliste populiste" en agrégeant les voix d'Eric Zemmour, de Nicolas Dupont-Aignan voire de Jean Lassalle.

    Mais aussi "développer sa thématique sociale pour susciter de l'adhésion ou de l'abstention chez les électeurs de gauche" et pour mobiliser les catégories populaires ou des jeunes à la lisière du vote, analyse M. Sainte-Marie.

    Le sondeur de l'IFOP Jérôme Fourquet évoque aussi un face-à-face entre une "France d'en haut" macroniste et une "France d'en bas" mariniste, même "si c'est un peu plus nuancé que ca".

    Dans les enquêtes, Emmanuel Macron obtient "18% chez les ouvriers et les employés, ce n'est pas rien mais il fait 35% chez les cadres. Marine Le Pen fait 15% chez les cadres et 35% chez les employés et les ouvriers", souligne-t-il sur France Inter.

    "On le retrouve aussi sur le niveau de diplôme. Plus les électeurs sont diplômés, plus la tendance à voter Emmanuel Macron était forte et inversement" pour Marine Le Pen, avec des électeurs aux "métiers plus subis" et "plus exposés au chômage".

    Géographiquement, la carte montre un net renforcement d'Emmanuel Macron dans l'Ouest du pays par rapport à 2017, par exemple en Loire-Atlantique, ancien bastion LR. Tandis que Marine Le Pen consolide encore ses positions dans ses bastions du Nord et Nord-Est.

    - "Beaux quartiers" et "stations balnéaires" -

    Une opposition se dessine entre d'une part les grandes agglomérations, très favorables à Emmanuel Macron et à l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, et les petites communes.

    La candidate du RN termine en tête dans 20.036 communes contre 11.861 pour son rival LREM.

    Et "Emmanuel Macron se renforce dans tous les fiefs traditionnels de la droite, les stations balnéaires, Arcachon, La Baule, Royan, avec une très forte progression, les beaux quartiers comme à Neuilly ou des zones frontalières" près de la Suisse et du Luxembourg, souligne Jérôme Fourquet.

    Dans les plus grandes villes, la candidate du RN divise son score par deux ou trois par rapport à sa moyenne nationale.

    Plutôt que la logique du bloc contre bloc, plusieurs spécialistes soulignent une "tripartition" de la vie politique avec trois candidats dominants au premier tour Emmanuel Macron (27,85%), Marine Le Pen (23,15%) et Jean-Luc Mélenchon (21,95%), écrasant le reste.

    Le sociologue Erwan Lecoeur parle sur France info d'un "pôle central gestionnaire" autour d'Emmanuel Macron, d'un "pôle social écologiste dont Jean-Luc Mélenchon est devenu le leader absolu, incontestable et incontesté au soir de ce premier tour" et d'un pôle d'extrême droite avec Marine Le Pen.

    Pour le politologue Gaël Brustier, la "tripartition" est la "clé de voûte du nouveau monde politique français", pendant que les vieux partis LR et PS s'effondrent, dit-il sur le site Slate. "Le macronisme est un champ politique autonome qui révèle un processus sociologique déterminant pour nos démocratie: l'autonomisation relative des élites", estime-t-il.

    actu.orange.fr

    Pour ma part, je ne crois pas à la tripartition comme ils disent, comme je l'ai dit autre part, je pense que L.F.I. s'écroulera avec le changement de chef de ce parti.

    Je pense plus que nous nous dirigeons vers deux pôles, un centre-gauche de Foutriquet et un de droite dont il reste à définir qui en sera à la tête parce que là aussi M. Le Pen après sont troisième échec, si échec il y a aura bien du mal à rester à la tête de son parti et plus encore à la tête de la droite française.

    Bien sûr on a le temps de voir venir, mais 2027 sans Macron, sans Mélenchon sans Le Pen, ça a nous donner quoi ?

      La date/heure actuelle est Lun 6 Mai 2024 - 15:27