"Bien sûr, Marine Le Pen peut gagner" l'élection présidentielle, a averti jeudi l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, soutien d'Emmanuel Macron, qui redoute "cinq années difficiles" quel que soit le résultat du scrutin, dans un entretien au Parisien.
"Bien sûr, Marine Le Pen peut gagner", mais "si elle gagnait, les choses seraient, croyez-moi, sérieusement différentes pour le pays. Et pas en mieux. Son programme est dangereux", pointe l'ancien chef du gouvernement, qui note que, "par comparaison", "la très grande agressivité d'Éric Zemmour semble adoucir" la fille de Jean-Marie Le Pen.
Le maire du Havre a par ailleurs indiqué qu'en cas de victoire "des extrêmes" à l'élection présidentielle, il se "poserait la question d'aller aux législatives" en juin.
L'ancien ténor de LR, qui avait rejoint Emmanuel Macron après son élection de 2017 et qui a depuis fondé son propre parti, Horizons, dit par ailleurs "craindre une forte abstention" au scrutin d'avril.
"À cet électeur, je dirais que sa vie et le destin du pays ne seront pas du tout les mêmes si Emmanuel Macron reste président, ou si Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon le deviennent", fait-il valoir, en jugeant "insupportables les gens qui vous expliquent qu'avec eux, tout sera simple et facile".
"Lorsque je vois les douze candidats, je me dis que le président de la République est, de loin, le mieux à même d'affronter ces difficultés", souligne-t-il encore, en estimant qu'"Emmanuel Macron a raison de dire la vérité aux Français, même si ce n'est pas populaire", notamment quant au projet de réforme des retraites.
Interrogé sur l'opportunité de "tendre la main à des personnalités de la droite modérée, comme Valérie Pécresse et Xavier Bertrand", en cas de réélection, l'ancien Premier ministre a invité à ne pas "tirer de plans sur la comète", mais glisse qu'il n'a "jamais pensé qu'on ne pourrait pas travailler avec la droite modérée et républicaine, au contraire".
actu.orange.fr
Tiens, je l'avais presque oublié Doudou !
Bien sûr que ce ne serait pas pareil si c'était Le Pen ou Mélenchon, ce serait une politique de conviction d'idée et non pas être aux ordres des cabinets conseils et de l'Union européenne, ça fait quand même un grand changement.
Là où il n'a peut-être pas tord, c'est d'anticiper une explosion de L.R., il est très probable que Pécresse, Bertrand et toute la clique se précipite pour appeler à soutenir Foutriquet au second tour, ils espéreront en retour un petit poste confortable pour les 5 ans qui viennent.