La réunion entre les autorités et Energia, la fédération sectorielle en Belgique des entreprises qui proposent des solutions énergétiques pour la mobilité et le chauffage, est terminée.
Prix des carburants: la Brafco affirme que la situation est «au bord de l’explosion», «demain, des centaines de stations risquent de fermer»
La réunion qui s’est tenue ce jeudi entre les ministres compétents et Energia, la fédération sectorielle en Belgique des entreprises qui proposent des solutions énergétiques pour la mobilité et le chauffage, est terminée. On est proche d’un accord, nous glisse Jean-Benoît Schrans, porte-parole d’Energia.
Les deux parties ont fait des propositions et des calculs doivent être réalisés des deux côtés.
Les différents partis se retrouveront ce vendredi à 17 heures.
La Brafco en colère
La Brafco (fédération belge des négociants en combustibles et carburants) nous a communiqué que la situation était « au bord de l’explosion ». « Au rythme actuel, on n’aura pas de solutions avant la semaine prochaine, le Luxembourg a réglé ce problème en 24H, on ne peut pas continuer comme ça. Pas de mot d’ordre, mais demain, des centaines de stations risquent de fermer temporairement et de mettre des rubalises, d’autres vont afficher le juste prix qui est de 2,44 euros au lieu de 2,20 euros ». « On n’est pas là pour faire faillite », a ajouté la Brafco.
Le prix maximum à la pompe maintenu
« Le prix maximum à la pompe sera maintenu », assure jeudi après-midi le cabinet du ministre fédéral de l’Économie Pierre-Yves Dermagne, à l’issue d’une réunion de concertation avec Energia (ex-Fédération pétrolière belge) organisée avec le cabinet de la ministre de l’Énergie Tinne Van der Sraeten. « Mais en le maintenant, on va aussi faire en sorte qu’il n’y ait pas d’effet sur les distributeurs et qu’ils ne doivent pas vendre à perte. Ceci vaut aussi pour les distributeurs de mazout », ajoute le cabinet Dermagne. « En clair, la législation sur le prix maximum restera en place, mais les paramètres seront adaptés. La discussion se poursuivra demain/vendredi en fin de journée. »
Le secteur de l’énergie a fait part dans la matinée de ses craintes de devoir vendre du carburant à perte. Mercredi, une centaine de stations-service ne délivraient plus d’essence ou de diesel à cause des ventes à perte, confirmait ainsi la Brafco, la fédération des négociants en combustible et carburant dans Sudinfo jeudi. À cause des fortes hausses, le prix maximum de vente à l’automobiliste est moins élevé que le prix d’achat auprès du fournisseur. « Ce mercredi, nous avons donné 24 heures au gouvernement et plus spécifiquement aux ministres Van der Straeten et Dermagne pour apporter les solutions adéquates à la problématique. »
Interrogée à ce sujet à la Chambre, Tinne Van der Straeten a indiqué s’attaquer au problème, sans vouloir dépendre d’un ultimatum.
sudinfo.be
Il faut savoir qu'en Belgique, si les prix sont libres, ils sont quand même plafonnés à un prix maximum et c'est là que ça ne va pas pour les distributeurs parce qu'avec le prix plafonné, ils travaillent à perte.
D'un autre côté, s'il y a les vrais prix à 2,44 € du litre, ça risque sérieusement de s'énerver parmi les gens qui roulent le plus.
Rouler va devenir un luxe dans quelque temps, il va falloir trouver des solutions alternatives pour pas mal de gens.