Le Premier ministre Jean Castex s'entretient depuis 15H00 ce lundi à Matignon avec les principaux candidats à la présidentielle pour une réunion de suivi du conflit en Ukraine "et des décisions prises par la France et l'Union européenne pour y répondre".
Le chef du gouvernement est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de la ministre des Armées, Florence Parly, du ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ainsi que du chef d'état-major des armées, le général Thierry Burkhard.
Seuls les candidats déclarés ayant recueilli au moins 300 parrainages ont été conviés, a indiqué Matignon. Parmi eux, Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Éric Zemmour, Yannick Jadot, Fabien Roussel, Nicolas Dupont-Aignan, Anne Hidalgo se sont rendus à Matignon.
Jean Lassalle, qui avait d'abord confirmé sa présence, a publié un message sur Twitter à 14H58 en indiquant qu'il avait finalement "décidé de décliner l'invitation du Premier ministre". La candidate de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, a également refusé d'honorer l'invitation.
Jean-Luc Mélenchon entendait se faire représenter par le député LFI Bastien Lachaud, proposition refusée par Matignon, qui a précisé que l'invitation ne concernait que les candidats.
Christiane Taubira, qui n'a pas été invitée pour n'avoir recueilli que 130 parrainages lors du dernier comptage du Conseil constitutionnel, a déploré "découvrir cette règle".
"Non contente de donner ses parrainages à l'extrême droite, la majorité présidentielle préfère donc discuter de la situation internationale avec ses représentants, par ailleurs admirateurs du président russe", a fustigé son équipe de campagne.
Vendredi, M. Castex avait reçu les présidents de groupes de l'Assemblée et du Sénat, ainsi que les présidents des commissions de la Défense et des Affaires étrangères, et plusieurs membres du gouvernement, dans le cadre d'un "comité de liaison parlementaire". Tout ceci avant un débat au Parlement, sans vote, mardi.
actu.orange.fr
À mon avis, l'Ukraine, c'est le prétexte, je pense qu'il veut surtout sonder les candidats pour voir si on peut envisager de repousser les élections présidentielles de plusieurs semaines ou plusieurs mois et la question se pose d'ailleurs.
Faut-il décaler la présidentielle et de ce fait probablement décaler les législatives ?