Au 1er octobre 2021, on comptait 69.173 détenus dans les prisons françaises : près d’un quart d'entre eux sont étrangers (17.198 détenus sont en effet d’une autre nationalité).
D’après les données du ministère de la Justice, 9.793 viennent du continent africain, dont 3.742 Algériens, 2.220 Marocains, 1.117 Tunisiens. On compte aussi notamment 2.983 ressortissants de pays de l’Union européenne et 2.126 ressortissants d’autres pays européens.
Ce qui est encore plus sidérant, c’est que, d’après nos confrères du Figaro, la majorité de ces individus fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Et pourtant, il y a très peu de rapatriements : « une quinzaine au maximum par an ».
Ce n'est pourtant pas la première fois que le problème du transfèrement des détenus étrangers est soulevé. Dès 1994, le gouvernement s’était penché sur la question en constatant que 30 % des détenus en France étaient étrangers (c’est-à-dire environ 16.000 personnes) et qu’il n’y avait que 5 rapatriements sur une année quand, sur la même année, 12 Français condamnés à l’étranger étaient rapatriés en France. En près de trente ans, la situation n’a guère évolué.
La procédure serait trop complexe, tellement complexe que, selon un directeur de prison, même renvoyer dans son pays un détenu ressortissant d’un État membre de l’Union européenne peut prendre plus d’un an. Même au sein de l’Union européenne, il est difficile de traverser les frontières... dans un sens !
En effet, la procédure nécessite de nombreux services : un dossier est d’abord constitué par l’administration pénitentiaire ; le dossier est transmis aux magistrats du parquet ; puis l’ambassade de France du pays d’origine du détenu organise le rapatriement ; et, enfin, le service national des transfèrements procède au déplacement.
Plusieurs raisons sont invoquées pour justifier la lenteur de la procédure : la surcharge des parquets, mais aussi le nombre de détenus.
Pendant ce temps, la France paie la note. Quand on sait qu’un détenu coûte environ 110 euros par jour (alimentation, chauffage, surveillance, etc.), les détenus étrangers représentent donc des frais d’environ 700 millions d’euros annuels.
bvoltaire.fr
Zemmour avait une batterie de solution pour accélérer les choses.
Pour ma part, je dirais qu'il faut déjà réduire les coûts, pain sec et à l'eau pendant tout le séjour, une douche par semaine, pas de suivi médical et si le pays d'origine de ces gens-là touche des aides de la France, on déduit le coût des prisonniers des aides de l'état.
Il faut rendre la France infernale à la racaille.