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    En Espagne, l'extrême droite de Vox ne veut plus jouer les seconds rôles

    Jean-pierre
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    En Espagne, l'extrême droite de Vox ne veut plus jouer les seconds rôles Empty En Espagne, l'extrême droite de Vox ne veut plus jouer les seconds rôles

    Message par Jean-pierre Lun 14 Fév - 18:28

    Auteur d'une percée lors d'un scrutin anticipé en Castille-et-Léon, le parti espagnol d'extrême droite Vox exige de faire partie du gouvernement régional, ce qui pourrait être une première dans le pays et redistribuer les cartes à moins de deux ans des prochaines élections générales.

    "Vox a le droit et le devoir de gouverner en Castille-et-Léon" en coalition avec la droite du Parti Populaire (PP), arrivé en tête, a déclaré dimanche soir le dirigeant de cette formation ultra-nationaliste, Santiago Abascal. Les électeurs "ont parlé" et "nous n'exigerons ni plus ni moins que ce qui nous revient", a-t-il poursuivi.

    Vainqueur dimanche de ce scrutin avec 31,4% des voix et 31 sièges sur 81 au parlement régional, le PP ne dispose pas de la majorité absolue et pourrait donc être contraint de forger une alliance avec Vox - 13 sièges contre un seul auparavant et 17,6% des suffrages - s'il veut conserver le pouvoir dans cette région rurale proche de Madrid, qui est son fief depuis 35 ans.

    Le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez est arrivé deuxième avec 30% des voix et 28 sièges.

    - "Laboratoire" -

    Dans un pays très décentralisé où les régions ont de larges compétences, l'éventuelle entrée de Vox pour la première fois au sein d'un exécutif régional aurait de lourdes implications politiques à moins de deux ans des prochaines élections législatives, prévues au plus tard en janvier 2024.

    La Castille-et-Léon pourrait en effet servir de "laboratoire" à cette formation - qui prône l'abrogation des lois sur les violences sexistes et est opposée aux mesures de réhabilitation des victimes du franquisme -, note Paloma Roman, professeure de sciences politiques à l'Université Complutense de Madrid.

    Marginal jusqu'alors, Vox avait provoqué une onde de choc fin 2018 en rentrant en force au Parlement d'Andalousie (Sud), bastion historique de la gauche et région la plus peuplée du pays. Pour la première fois depuis la mort du dictateur Francisco Franco en 1975 et le rétablissement de la démocratie, un parti d'extrême droite obtenait en effet des sièges dans un Parlement régional.

    Mais jusqu'ici, que cela soit dans cette région méridionale ou dans celle de Madrid, Vox a toujours soutenu les exécutifs régionaux dirigés par le PP mais sans en faire partie.

    Sur le plan national, ce parti est devenu, depuis les élections législatives de 2019, la troisième force du pays et dispose de 52 députés sur 350 au Parlement espagnol.

    De récents sondages lui prédisent un score encore meilleur lors des prochaines législatives et dessinent une possible majorité absolue PP-Vox.

    - "Le PP entre les mains de Vox" -

    L'actuel président de Castille-et-Léon, Alfonso Fernandez Mañueco (PP), avait lui-même convoqué ces élections anticipées après avoir rompu avec ses alliés centristes de Ciudadanos, dans l'espoir de renforcer sa majorité au sein du Parlement régional.

    Mal lui en a pris. "Le PP a gagné les élections mais (...) est entre les mains de Vox", analyse ainsi la politologue Cristina Monge. Une expression reprise par nombre de grands quotidiens espagnols comme El Pais.

    Le PP n'a désormais "d'autre choix que de faire de la place à son principal rival à droite" pour continuer à diriger cette région, abonde Pablo Simon, professeur de sciences politiques à l'université Carlos III de Madrid.

    Une perspective que semble toutefois vouloir éviter à tout prix l'état-major du PP même si M. Fernandez Mañueco a réfuté l'existence d'une "ligne rouge" à franchir ou non entre la droite et l'extrême droite.

    "L'objectif est d'avoir un gouvernement du PP" en Castille-et-Léon car "les gouvernements de coalition n'apportent pas de stabilité, bien au contraire", a dit lundi le numéro 2 du PP au niveau national, Teodoro Garcia Egea.

    La formation conservatrice est bien consciente qu'un tel pacte avec l'extrême droite pourrait devenir "un problème si le PP veut former des alliances avec des partenaires modérés" dans d'autres régions ou au niveau national, relève Pablo Simon.

    Etape de plus dans l'ascension de Vox, son éventuelle entrée au gouvernement régional pourrait aussi avoir des conséquences néfastes pour la formation d'extrême droite si "les électeurs mettent en place" à l'avenir "un cordon sanitaire" contre ce parti après avoir vu son programme radical s'appliquer en partie, juge Paloma Roman.

    actu.orange.fr

    Il semblerait qu'en Espagne, comme dans tous les autres pays d'Europe, la droite nationaliste se renforce et arrive au premier plan politique de leur pays respectif.

    C'est de bonne augure pour la France et pour changer l'Union européenne, même si je reste persuadé qu'il faut sortir de l'U.E.

      La date/heure actuelle est Mer 8 Mai - 12:37