Saisis par les oppositions, les Sages ont validé l'essentiel du projet de loi. Ils ont toutefois censuré la possibilité pour les organisateurs de meetings politiques de demander un pass aux participants.
Le pass vaccinal va bel et bien pouvoir entrer en vigueur le lundi 24 janvier, comme le souhaite le gouvernement : le Conseil constitutionnel a validé vendredi 21 janvier la plupart des dispositions du projet de loi controversé instaurant le pass vaccinal, y compris les possibles vérifications d'identité par cafetiers ou restaurateurs, au nom de l'objectif de "protection de la santé" face à l'épidémie de Covid-19.
Les Sages, qui avaient été saisis par les oppositions, ont toutefois censuré la possibilité pour les organisateurs de meetings politiques de demander un pass sanitaire aux participants.
Les organisateurs pourront cependant prendre "toutes mesures de précaution sanitaire utiles, telles que la limitation du nombre de participants, la distribution de masques ou l'aération des salles", selon un communiqué. Pour justifier cette censure partielle, le Conseil constitutionnel a relevé que les parlementaires n'ont pas conditionné le pass dans les meetings à la "situation sanitaire". La mesure avait été introduite via un amendement LR en commission à l'Assemblée le 29 décembre dernier, avec le soutien de la majorité.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s'est félicité de cette validation. "L'important, c'est que le texte soit validé dans sa quasi totalité et qu'il puisse entrer en vigueur. C'est un moment important dans la lutte contre l'épidémie. On a eu ces dernières semaines beaucoup de manoeuvres, de petits coups politiques, portés parfois par des coalitions un peu baroques, entre la France insoumise, les LR, le Rassemblement national, à l'Assemblée, pour essayer de faire dérailler ce texte et d'empêcher l'adoption de mesures importantes pour lutter contre l'épidémie. Finalement voilà, on y arrive. (...) C'est la responsabilité et l'efficacité qui l'emportent", a-t-il déclaré face aux journalistes.
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Aucune surprise, le Conseil constitutionnel est aux ordres du Président en place, ce n'est qu'une chambre d'enregistrement et non pas un conseil des sages sinon ils auraient retoqué cette atteinte flagrante à la liberté.
Maintenant, la boite de Pandore est ouverte, à la moindre alerte pour n'importe quoi, ils pourront ressortir l'ausweis des cartons et discriminer une partie des Français.