Le candidat d'extrême gauche à l'élection présidentielle Philippe Poutou totalise à ce jour "168 promesses" de parrainages, mais ce démarchage d'élus représente pour son parti "un tour préliminaire", a-t-il déclaré mardi sur France Inter.
Les promesses sont "un acte démocratique, pas un acte de soutien politique", rappelle le syndicaliste qui appelle les maires de France à le parrainer.
"Le problème, c'est de réussir à obtenir les 500 parrainages", souligne le conseiller municipal de Bordeaux, un exercice d'autant plus délicat que certains maires, selon lui, estiment "que ce n'est pas à eux de choisir les candidatures".
S'il parvient à se hisser au premier tour de l'élection pour la troisième fois, M. Poutou ne s'est pas fixé "d'objectif chiffré".
"S'inviter là où on ne l'est pas particulièrement est déjà une victoire pour nous", assure le leader du NPA.
Le candidat s'est déjà qualifié au premier tour de l'élection présidentielle en 2012 et en 2017, recueillant respectivement 572 et 573 parrainages.
M. Poutou avait obtenu 1,15% des suffrages exprimés en 2012, soit plus de 411.000 voix, et 1,2% des suffrages en 2017, soit près de 400.000 voix.
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On peut se demander quels sont les Maires assez branques pour donner leur parrainage à ce genre de type extrêmement dangereux.
C'est vrai qu'en démocratie, tout le monde à le droit de raconter des inepties et on ne peut pas éviter ce genre de personne, mais quand même, pour un pays qui a liberté dans sa devise, c'est quand même un peu trop.