La France a dépassé la barre des 4 millions de doses de rappel injectées, a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, se félicitant que la campagne soit passée à la "vitesse supérieure" depuis l'allocution d'Emmanuel Macron mardi.
Face à une épidémie qui "reprend fort et partout" en Europe, la France entre "dans une période à risques", a averti M. Attal lors d'un déplacement dans une pharmacie à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
"L'ensemble du territoire passe du vert au orange et par endroits même au rouge", mais "il n'y a pas de fatalité à ce que cette cinquième vague qui commence peut-être emporte l'hôpital" et cela grâce à la vaccination, "un bouclier immunitaire très solide".
Le porte-parole du gouvernement s'est félicité que les prises de rendez-vous pour une dose de rappel de vaccin ont bondi dans la foulée de l'allocution d'Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat a annoncé mardi soir que le maintien du pass sanitaire pour les plus de 65 ans serait conditionné, à partir du 15 décembre, par l'injection d'une dose de rappel, dont pourront bénéficier les plus de 50 ans à partir de début décembre.
Depuis, "620.000 prises de rendez-vous ont eu lieu sur Doctolib, c'est trois fois plus que sur la semaine précédente" et "il y a eu un nombre record d'injections de doses de rappel au lendemain de l'intervention du président de la République", a-t-il précisé.
"Nous avons dépassé les 4 millions de doses de rappel injectées", pour un public éligible de 7,7 millions de personnes, a encore ajouté M. Attal. "Depuis mardi, la campagne de rappel a passé deux ou trois vitesses supérieures."
Débutée le 1er septembre, la campagne de rappel vise d'abord les publics les plus fragiles (résidents d'Ephad et autres personnes de plus de 65 ans, personnes avec comorbidités ou très immunodéprimées) qui doivent recevoir une dose de vaccin supplémentaire, 6 mois minimum après vaccination complète.
"La cinquième vague sera celle des non-vaccinés et des personnes fragiles non rappelées. Chaque injection éloigne un patient de l'hôpital et nous rapproche collectivement d'un hiver serein", a-t-il insisté.
M. Macron a de nouveau exhorté mardi les quelque 6 millions de Français "qui n'ont reçu aucune dose" à se faire vacciner, au nom de "l'esprit de responsabilité".
actu.orange.fr
Forcément, si tu mets le couteau sous la gorge des gens, ils n'ont pas le choix, mais il ne faut pas oublier que c'est de la contrainte ou plus précisément de la dictature sanitaire tout simplement.
Les quatre premières vagues ne m'ayant pas atteint, il n'y a pas de raison que la cinquième vague m'atteigne et que je me fasse piquer avec un truc qui visiblement ne fonctionne pas puisqu'on a une vague supplémentaire de personne atteinte de la grippette.
Si Macron et ses sbires n'ont pas compris que ceux qui n'ont pas envie de se faire vacciner ne le feront pas plus maintenant qu'avant et que sont esprit de responsabilité, il peut se le mettre là où je pense.