Le ministre de l'Education nationale a lancé mardi 19 octobre le vaste plan de formation sur quatre ans des personnels à la laïcité et aux valeurs de la République.
Quelques jours après les hommages au professeur Samuel Paty, tué pour avoir présenté une caricature de Mahomet en classe, le ministre de l'Education nationale ean-Michel Blanquer a lancé mardi 19 octobre son plan de formation à la laïcité annoncé en juin et en a profité pour mettre les choses au clair.
"Lorsqu'on devient professeur, on devient fonctionnaire. Lorsqu'on est fonctionnaire de la République, on connaît les valeurs de la République et on les transmet", a souligné le ministre dans un discours au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) devant 1.000 formateurs (professeurs, personnels de directions, inspecteurs....), qui devront qui former les enseignants et autres personnels dans les écoles, collèges et lycées à partir de 2022.
"Si quelqu'un a un problème avec les valeurs de la République, ça peut être possible sur le plan démocratique, en tant que citoyen français, par contre ce n'est pas possible en tant que fonctionnaire de la République", a-t-il ajouté.
"Si vous voulez devenir plombier et que vous avez un problème avec les tuyaux, vous choisissez un autre métier. Il faut en faire un autre. Si vous devenez professeur, vous transmettez les valeurs de la République. Et si vous ne les transmettez pas et si même vous militez contre les valeurs de la République, éventuellement sortez de ce métier, parce que vous vous êtes trompés à un moment donné", a-t-il martelé.
"Ca n'a peut-être pas été assez clair dans le passé, ça va être désormais très clair dans le présent et dans le futur, au travers de la formation comme de la gestion de la carrière des personnes".
Depuis l'assassinat de Samuel Paty, le ministère de l'Education nationale s'est doté de différents dispositifs pour former ses enseignants sur la laïcité ou la promouvoir à l'école, comme un "guide républicain" ou ce plan de formation.
Ce cycle de formation est "une nouvelle étape", a déclaré Jean-Michel Blanquer. "Nous voulons quelque chose où il n'y ait pas de trous dans la raquette, pas d'angles morts, et où il y ait vraiment une formation solide et un état d'esprit très solide aussi. C'est l'état d'esprit qui compte avant tout et cet état d'esprit c'est la force et la sérénité".
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Dans l'absolu, il a raison, mais dans la pratique, les enseignants feront ce qu'ils veulent, ils savent parfaitement que dans moins de 6 mois, il sera dégagé et qu'un autre avec d'autres priorités et d'autres valeurs le remplacera.
On a vu ce que ça donne avec l'écriture inclusive qu'une directive interdit, ça n'empêche pas quelques traîtres à la langue dans le monde enseignant de l'utiliser et de demander à ce qu'on l'utilise.