REPÈRES. Une trentaine de candidats, poids lourds de la politique ou simples citoyens, se sont déjà déclarés.
La liste définitive ne sera connue qu'au printemps.
Pour pouvoir se présenter au premier tour, ces candidats doivent maintenant obtenir l'investiture de leur parti, pour ceux qui s'inscrivent dans ce schéma, et le soutien de 500 élus issus de 30 départements et collectivités différents. Ces parrainages devront ensuite être validés par le Conseil constitutionnel.
1. Non déclarés et déjà en tête des sondages
Ils ne sont pas encore officiellement dans la course, mais font déjà beaucoup parler d'eux.
- Emmanuel Macron. Le président sortant n'a toujours pas annoncé son intention de briguer un second mandat. Il caracole en tête des sondages.
- Éric Zemmour. Le polémiste a fait une irruption tonitruante dans la campagne depuis la rentrée. Il maintient le doute sur sa candidature. Un sondage le place au second tour.
2. Sept candidats à gauche
Ils sont plusieurs à s'être lancés dans la course, mais aucun d'entre eux ne parvient pour l'instant à décoller.
- Yannick Jadot. L'eurodéputé EELV a remporté fin septembre la primaire des Verts, le seul parti qui ait choisi ce système pour désigner son candidat.
- Jean-Luc Mélenchon. Pour la France insoumise (LFI), le suspense est levé depuis bientôt une année.
- Anne Hidalgo. La maire PS de Paris a annoncé sa candidature début septembre.
- Stéphane Le Foll. Le maire du Mans maintient sa candidature à l'investiture du PS pour la présidentielle.
- Arnaud Montebourg. L'ex-ministre socialiste a choisi de se lancer hors parti.
- Fabien Roussel. Le PCF lance son propre candidat, le secrétaire national du parti, sans soutenir le candidat LFI comme lors des deux dernières présidentielles.
- Philippe Poutou. Le conseiller municipal Nouveau Parti anticapitaliste et syndicaliste est candidat pour la troisième fois.
- Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière.
3. À droite, un congrès pour choisir
Le parti Les Républicains n'a pas encore de candidat à l'Élysée. Les militants le choisiront lors d'un congrès le 4 décembre. La date limite de dépôt des candidatures est le 13 octobre. Mais ils sont déjà plusieurs à avoir annoncé leur candidature soit au congrès, soit directement à la présidentielle.
Bertrand, au congrès ou pas ?
- Xavier Bertrand. Le président des Hauts-de France (ex-LR) s'est lancé seul dans la course au printemps. Il n'a toujours pas annoncé s'il se soumettrait ou pas au congrès de LR.
Quatre candidats vont jouer le jeu
Eux ont choisi de se soumettre au congrès de décembre :
• Valérie Pécresse, présidente (ex-LR) de la région Île-de-France;
• Michel Barnier, ancien négociateur de l'UE pour le Brexit;
• Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes;
• Philippe Juvin, maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine).
- Nicolas Dupont-Aignan. Le président de Debout la France, souverainiste de droite et ex-allié de Marine Le Pen, a lancé sa campagne la semaine dernière.
- Marine Le Pen. La présidente du RN est officiellement candidate depuis plus d'un an. Dans la plupart des sondages, elle affronte Emmanuel Macron au second tour comme en 2017.
5. Une multitude de petits candidats
Des candidats issus de formations plus modestes, des figures des "gilets jaunes" voire de complets inconnus du grand public, comptent se présenter.
- Florian Philippot, président des Patriotes;
- Anasse Kazib, syndicaliste Sud-Rail et candidat du CCR (Courant communiste révolutionnaire)-Révolution permanente, une ex-branche du NPA;
- Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques, à la tête du mouvement "Résistons";
- François Asselineau, président de l'Union populaire républicaine (UPR);
- Jean-Frédéric Poisson, président de "VIA, la voie du peuple" , se dit prêt à se retirer en faveur d'Éric Zemmour;
- Hélène Thouy, pour le Parti animaliste;
- Deux figures des "gilets jaunes", Éric Drouet et Jacline Mouraud, avec son parti Les Émergents;
- Clara Egger, enseignante, à la tête du mouvement Espoir RIC (pour référendum d'initiative citoyenne, une revendication des "gilets jaunes") 2022;
- Antoine Martinez, ex-général de l'armée de l'Air, président de Volontaires pour la France et signataire au printemps d'une tribune controversée de militaires dans Valeurs Actuelles;
- Alexandre Langlois, ex-policier et secrétaire général du syndicat Vigi, avec son parti Refondation;
- Antoine Waechter, ex-candidat des Verts à la présidentielle de 1988;
- Georges Kuzmanovic, souverainiste, ex-LFI.
actu.orange.fr
Comme quoi la tambouille ne doit pas être mauvaise à l'Elysée puisqu'il y a pléthore de candidats !
Vu l'offre, c'est là où je ne comprends pas l'abstention ou le vote blanc au premier tour, il y a une trentaine de personnalités différentes, avec tout le panel possible de la gauche à la droite.
Qu'au second tour, on ne vote pas ou blanc, je peux comprendre, mais pas au premier tout.