163 d'entre eux auront purgé leur peine dans les trois années à venir.
C'est une bombe à retardement, qu'entendent éviter les parlementaires de la Délégation au renseignement (DPR). En cause, la sortie programmée de plusieurs dizaines de détenus radicalisés, qui pourraient constituer une menace dans un contexte de risque d'attaque islamiste.
Les sorties de prison des détenus condamnés pour faits de terrorisme islamiste vont ainsi "sensiblement s'accélérer en 2023 et 2024", souligne mardi 5 octobre la Délégation parlementaire au renseignement , qui appelle à un suivi accru pour éviter toute récidive. "Le nombre de détenus condamnés pour des faits de terrorisme islamiste commence à décliner dans les prisons françaises", soulignent les parlementaires, en notant que 163 d'entre eux seront libérés dans les trois années à venir.
Au premier trimestre 2021, les prisons françaises comptaient "environ 470 détenus TIS (terrorisme islamiste, ndlr)", contre 550 à 600 sur la période 2018- 2019, auxquels s'ajoutent "environ 700 détenus condamnés pour des faits de droit commun radicalisés". "Il s'agit pour les services de renseignement de prévenir tant les attentats commis en détention que ceux susceptibles d'être perpétrés par des sortants de prison", soulignent ses auteurs.
Prévenir la récidive
À cet égard, "de plus en plus de personnes sont suivies en milieu ouvert par les services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP)". Depuis octobre 2017, "147 sortants de prison condamnés pour terrorisme se sont vu notifier une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (MICAS)", soulignent-ils.
Par ailleurs, au sein même des prisons, le renseignement pénitentiaire a vu ses moyens renforcés et "de nouveaux quartiers d'évaluation de la radicalisation (QER) et de prise en charge de la radicalisation (QPR) ont été créés ou le seront prochainement, en particulier dédiés aux femmes", rappelle la DPR, qui estime "nécessaire d'augmenter le nombre de places pour femmes" au sein de ces unités.
Un premier QER dédié aux détenues a ouvert ses portes à la prison de Fresnes, qui disposera de 8 places fin 2021. Et un premier QPR pour femmes a ouvert en septembre au centre pénitentiaire pour femmes de Rennes, avec une trentaine de places à terme.
actu.orange.fr
Autant dire que ce sont des bombes humaine dans la nature, ils feront ce qu'ils veulent parce qu'échapper à la surveillance des flics ce n'est pas compliqué.
Désolé, mais moi, j'assortirai ça d'une résidence surveillée dans un village reculé de la campagne, ce qui ne manque pas en France avec interdiction de s'approcher d'une ville de plus 10 000 habitants.
En plus, ces gens-là vont nous coûter une fortune en surveillance après nous avoir coûté une fortune en prison de luxe.