Plusieurs fois ministre socialiste dans les années 1980 et 1990, notamment de l’Intérieur et de la Défense, figure marquante de la mitterrandie au pouvoir, Paul Quilès est mort ce vendredi, à Paris, à l’âge de 79 ans. « Il s’est battu jusqu’au bout comme il l’avait toujours fait dans sa vie pour les autres », a souligné l’une de ses filles, Emmanuelle Quilès.
Yeux bleus perçants et sourire rare, ce polytechnicien à l’allure stricte avait été en 1981 au centre d’une vive polémique après des propos maladroits, exploités par la droite, sur la nécessité de « faire tomber des têtes », une fois la gauche arrivée au pouvoir. Maire de Cordes-sur-Ciel (Tarn) de 1995 à 2020, élu au premier tour lors de quatre mandats consécutifs, il a été député à plusieurs reprises, à Paris puis dans le Tarn, où naquit Jean Jaurès.
Fils d’un officier et d’une institutrice, Paul Quilès est né le 27 janvier 1942 à Saint-Denis-du-Sig, en Algérie française. Après Polytechnique, il est jusqu’en 1978 ingénieur dans le secteur énergétique auprès de la compagnie pétrolière Shell. Parallèlement, ce catholique de gauche, ancien de la jeunesse étudiante chrétienne (JEC), entre au PS en 1972 et milite dans le courant mitterrandiste.
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Je crois que je vais ouvrir une bouteille de champagne samedi pour saluer la mort de ce salaud, en 1992, c'est lui en tant que ministre de l'Intérieur qui avait donné l'ordre d'envoyer les chars contre le blocage des routiers dans le nord de la France détruisant le camion d'un artisan transporteur.
Apprendre la mort de ce vieux salaud socialiste autrement appelé Robespol me réjouit