Le groupe macroniste au Parlement européen a diffusé une affiche mettant en lumière la présidente de la Commission européenne, icône, selon lui, du succès vaccinal en Europe. «Honte aux nationalistes démagogues», écrit Renaissance.
Renaissance, le groupe politique de députés européens soutien de la majorité présidentielle, a publié le 31 août sur les réseaux sociaux une image pour vanter les mérites de l'Union européenne dans sa lutte contre le Covid-19. En slogan : «Vaccins : l'Europe fait taire les nationalistes.» En dessins, on peut voir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, mise en avant, auréolée des étoiles de l'UE, dominant les visages de Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, le Premier ministre de Hongrie Viktor Orban et le chef du gouvernement britannique Boris Johnson.
En commentaire, Renaissance fustige ces responsables politiques : «Honte à ces nationalistes démagogues.» «En France, si Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon avaient été au pouvoir, nous nous serions trouvés dans une difficulté telle qu’il est presque impossible de l’imaginer», écrit également le groupe, se félicitant d'une UE qui a «répondu au défi de la vaccination» avec 70% de la population adulte totalement vaccinée contre le Covid-19.
Au-delà de l'aspect discutable de mettre dans un même panier le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon et la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen – et ce aux côtés du conservateur hongrois et du libéral anglais, les deux candidats à la présidentielle de 2022 n'ont jamais exprimé une position anti vaccin, contrairement à ce que pourrait laisser supposer l'affiche.
Ils ont en revanche émis des critiques sur les stratégies de l'Etat pour convaincre à la vaccination. La Hongrie, l'un des pays les plus vaccinés en Europe de l'est Certes, le commentaire en appoint insiste davantage sur le fait que «les nationalistes de tous bords l’accusaient [l'UE] de tous les maux, de ne pas homologuer les bons vaccins, d’être incapable de protéger les peuples, de faire de "l’idéologie"».
Néanmoins, c'est là encore oublier que si 70% de la population adulte en UE est doublement vaccinée, les inégalités sont importantes entre l'Ouest et l'Est. Et force est de constater que la Hongrie, décriée par l'affiche, est l'un des pays de l'Est qui s'en sort le mieux avec 64,9% de sa population adulte pleinement vaccinée, devant la plupart des autres Etats de l'Est de l'UE comme la Croatie, la Pologne, la Lituanie ou la Slovénie.
Aussi, en se basant sur l'ensemble de la population d'un pays, selon les chiffres diffusés par Covid tracker (reprenant les statistiques de Our world in data), le Royaume-Uni ciblé par les macronistes, affiche au 31 août une vaccination complète à 62,91%, devant l'Allemagne (60,11%) ou... la France (environ 60%). Des internautes ont aussi relevé certaines inexactitudes dans cette affiche.
L'un s'étonne que les soutiens de Macron au Parlement européen qualifient Jean-Luc Mélenchon «tantôt d'islamogauchiste ami des pires obscurantistes religieux, tantôt de nationaliste du même acabit qu'une [Marine] Le Pen. Franchement, il faudrait choisir. Mais dans tous les cas, c'est grotesque».
Un autre fait une forme de synthèse : «un peu de fake news + une pincée de mauvaise foi + la promotion du fédéralisme UE + un dessin et un message dignes d'anciennes dictatures = la recette parfaite pour les macronistes».
RT.france
À vote avis, les médias français vont reprendre l'information et l'affiche ?
Je ne crois pas en tout cas pas les médias traditionnels ce qui est dommage parce que ça montrerait l'idiotie et l'incohérence de ces gens-là et les énormes mensonges qu'ils sont capables de faire pour propager les idées nauséabondes d'une Europe fédérale.
Ils sont prêts à tous les mensonges, toutes les roueries, toutes les bassesses pour leur idéologie du fric et de la finance et ils n'hésitent pas à employer tous les coups bas, toutes les saloperies pour salir les gens qui pensent différemment qu'eux.
Il est plus qu'urgent de foutre dehors Macron est sa clique et ça sans ménagement, je rêve vraiment que cet homme soit viré dès le premier tour des élections présidentielles.