Le violeur récidiviste a été violemment agressé dans un foyer où il était hébergé à Saint-Denis. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
Patrick Trémeau, un violeur récidiviste sorti le mois dernier de prison, a été hospitalisé après avoir été violemment agressé dans le foyer où il est hébergé à Saint-Denis, dans la nuit de vendredi 6 août à samedi 7 août, a indiqué le parquet de Bobigny.
A l'issue de l'exécution de sa peine de 20 ans de réclusion criminelle, il était assigné à résidence dans un foyer depuis le 15 juillet. Il est astreint à plusieurs obligations et interdictions et est placé sous surveillance électronique mobile dans le cadre de son suivi socio-judiciaire, précise le parquet.
Vers 1h15, "il a été violemment agressé". Selon les premiers éléments de l'enquête, Patrick Trémeau "aurait été agressé par trois individus se faisant passer pour des policiers, lesquels auraient pénétré dans sa chambre après en avoir brisé la porte", indique le parquet de Bobigny.
Ce dernier "aurait sauté par la fenêtre pour échapper à ses agresseurs puis aurait été rejoint sur la voie publique par ceux-ci, lesquels l'auraient violemment frappé", poursuit le communiqué. Patrick Trémeau est "actuellement hospitalisé sans que ses jours ne paraissent en danger". L'enquête a été confiée à la police judiciaire du département.
Individu déjà condamné pour viol
Surnommé "le violeur des parkings", Patrick Trémeau avait déjà été condamné à sept ans de prison en 1987 dans le Val-de-Marne pour un viol et à 16 ans de réclusion en 1998 à Paris pour 11 viols et deux tentatives, commis entre 1993 et 1995.
Compte tenu des remises de peine et des décrets de grâce collective, il était sorti de prison en mai 2005 après dix années d'incarcération. Dès sa sortie de prison, il avait violé trois jeunes femmes, deux dans des parkings et la troisième dans un local à poubelles. Des viols qu'il a tous reconnus.
"Méthodes de chasse à l'homme scandaleuses"
Le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, s'était opposé cette semaine à son installation dans la ville et avait adressé une lettre au garde des Sceaux.
Après l'agression de Patrick Trémeau, le maire a dénoncé des "méthodes de chasse à l'homme scandaleuses" considérant que "cet homme avait parfaitement le droit d'être réinséré dans la société", tout en répétant que la ville de Saint-Denis "n'était pas la ville la mieux adaptée au regard de son environnement urbain dense".
actu.orange.fr
Voilà ce qu'il se passe lorsque les peines ne sont pas assez lourdes et qu'on applique des remises de peine à des ordures qui ne devraient jamais être remises en liberté.
En tant que démocrate, je devrais dire que c'est scandaleux, mais dans les faits, je ne peux qu'approuver ceux qui ont fait ça et je ne peux que les encourager à recommencer jusqu'à ce que la justice comprenne qu'elle doit faire son travail où qu'il y aura de plus en plus de vengeance de ce genre.
Pour moi, un violeur qui récidive, c'est prison à vie et licenciements de ceux qui ont pris la décision de le libérer avant que sa peine ne soit entièrement purgée.