Des millions de familles américaines risquent à partir de samedi d'être expulsées de leurs logements, en plein regain de la pandémie de Covid-19 et sur fond de cacophonie politique impliquant le Parlement comme la Maison Blanche.
"Si ça arrive, ça arrive (...). Je fais ce que je dois faire pour survivre", raconte, fataliste, Terriana Clark au site d'informations régionales NOLA.
Un moratoire sur les expulsions pour loyers impayés, qui expire samedi à minuit, a permis à cette habitante de Louisiane, âgée de 27 ans et au chômage suite à une maladie, d'échapper à l'expulsion le mois dernier.
La voilà donc menacée de finir à la rue, elle qui dit avoir déjà vécu la majeure partie de 2020 dans une voiture, avec son mari et deux enfants.
Mary Hunt, conductrice de véhicule sanitaire dans le Michigan, peine aussi à payer le loyer de son mobile-home, après avoir été malade du Covid-19.
"Si je perds ce logement, alors (mes cinq chats et mon chien) viennent vivre avec moi dans la voiture. Les gens peuvent bien penser que je suis folle, je n'abandonnerai pas ma famille", a-t-elle confié à la radio NPR.
Autant de situations dramatiques qui font suite à trois journées de grande confusion politique.
Les élus de la Chambre des représentants ont échoué vendredi à se mettre d'accord sur une prolongation, ce que l'administration Biden, dans une certaine précipitation, leur avait demandé de faire jeudi.
Depuis, les responsables politiques américains se renvoient la balle: les démocrates s'en prennent aux républicains, lesquels reprochent au président Joe Biden son manque d'anticipation, quand la Maison Blanche pointe la responsabilité de la Cour suprême.
actu.orange.fr
C'est bien les moratoires sur les loyers, mais qui payent les propriétaires et comment ceux-là vont-ils faire pour entretenir leurs propriétés ?
Franchement, à la place d'un propriétaire, je lirais qu'une femme préfère acheter de la bouffe pour ses animaux que de payer son loyer, je l'aurai mauvaise quand même.