Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France et candidat à la présidentielle, a déclaré mardi qu'il ne serait "pas candidat à une primaire" de la droite pour désigner son candidat, disant craindre "une machine à perdre".
"Je veux rassembler les talents de la droite" mais "il faudra rassembler plus largement", a déclaré sur TF1 M. Bertrand après l'appel du numéro un de LR Christian Jacob "à la responsabilité" et au lendemain de l'appel de plusieurs prétendants, dont Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, à l'organisation d'une "primaire ouverte" de la droite pour 2022.
"Je suis candidat pour être président de la République" et "c'est une candidature de cohérence, cohérence avec ma conception de l'élection présidentielle. C'est une rencontre entre un homme, une femme, et les Français", a-t-il expliqué.
"Et donc en cohérence, je ne serai pas candidat à une primaire", a fait valoir l'ex-LR.
"La primaire n'a pas laissé que des bons souvenirs à droite et a été source de divisions", a-t-il argué, "à chaque fois, vous avez les différences qui deviennent des divisions et, pour beaucoup de nos concitoyens, pour beaucoup d'électeurs de la droite et du centre, on voit bien que ce sont bien plus souvent des machines à perdre".
"Je serai candidat pour un mandat unique, cinq ans seulement, pour vraiment redresser le pays sans contrainte et sans calcul", a-t-il aussi assuré.
Sans parler d'une primaire, mardi soir le président des Républicains Christian Jacob a maintenu le calendrier de la désignation du candidat de son parti à la présidentielle, en appelant fermement les différents candidats "à la responsabilité" et à se "mettre d'accord", leur donnant rendez-vous au Congrès organisé par LR le 25 septembre.
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Je pense qu'il oublie un peu vite qu'il n'a pas de parti derrière lui et que si L.R. décide d'investir quelqu'un d'autre, il faudra qu'il se désiste s'il ne veut pas voir Macron faire un deuxième mandat.
Par contre son coup de ne vouloir faire qu'un mandat, ça peut porter auprès des électeurs, je viens pour la France et pour les Français, mais ça peut faire peur aussi, il pourrait passer les réformes en force sans se préoccuper de qui que ce soit et surtout pas des partenaires sociaux.
À suivre, mais je ne suis pas sûr que des sondages fassent un président, même si certains chez L.R. sont moins bien placé, je pense qu'ils feront quand même le plein des voix;