L’UE face aux Helvètes, l’Europe des incapables et de Leyden n’existe pas face aux Helvètes réfractaires. La Suisse met un terme à ses relations avec l’Union européenne. Michel Janva, Le Salon beige : “La Confédération helvétique a mis un terme aux négociations sur ses relations avec l’UE, visant à imposer le cadre juridique concernant la participation de la Suisse au marché unique de l’UE et instaurer un mécanisme de règlement des différends.
“Le point d’achoppement est l’interprétation divergente de la libre circulation des personnes. Pour la Suisse, il s’agit de la libre circulation des employés et de leur famille. Pour l’UE, il s’agit de la libre circulation de tous les citoyens (et de tous les migrants illégaux) de l’Union européenne. Une reprise intégrale du droit de l’UE aurait imposé un changement de la politique d’immigration de la Suisse (pour tous les migrants illégaux).
Édouard Husson, le courrier des stratèges : “L’Union Européenne a fait échouer l’accord avec la Suisse. Bruxelles n’a visiblement pas tiré les leçons du fiasco que représente pour elle le Brexit, le départ de la deuxième puissance économique de l’UE. À la Commission, on s’obstine à tout soumettre à des règlements contraignants contre la démocratie de la Suisse. Lors d’un référendum en 1992, l’année de l’adoption du traité de Maastricht, les Suisses ont rejeté l’adhésion à l’UE. Ensuite s’est mise en place une relation commerciale pragmatique fondée sur 120 accords bilatéraux. La Suisse participait à l’espace Schengen de libre circulation des personnes. Depuis 2008, après l’adoption du Traité de Lisbonne, l’Union Européenne a demandé à la Suisse la négociation d’un accord institutionnel portant sur l’accès au marché unique européen. Obsession typiquement bruxelloise pour l’uniformisation, l’UE a fait échouer un accord qu’elle avait elle-même demandé.
Lors de la rencontre du 23 avril entre le président de la Confédération, Guy Parmelin et von der Leyen, les incapables de l’UE ne sont pas accordés sur la citoyenneté européenne, les salaires et les aides d’État. La Suisse refuse une égalité de droits aux citoyens de l’UE dans l’accès aux assurances sociales. Elle refuse que les litiges entre la Suisse et l’UE soient arbitrés par la Cour de Justice de l’UE. La Suisse refuse les circulaires européennes sur les travailleurs détachés pour ne pas mettre en danger les salaires en Suisse.
La Suisse refuse de renoncer aux aides d’État destinées à soutenir des entreprises actives dans des secteurs ou des régions en difficulté par des allégements fiscaux, des prises de participation publiques dans le capital d’entreprises et des sociétés financières, des banques (les banques cantonales) ou des entreprises du secteur de l’énergie. Avec la Commission Européenne, on a toujours le même scénario, avec la rigidité bureaucratique qui caractérise les incapables qui dirigent les institutions européennes.
ripostelaique.com
Heureusement qu'il y a ce genre de média pour avoir ce genre d'info parce que dans les médias traditionnels, pas un mot sur l'échec des accords entre l'U.E. et la Suisse.
En tout cas, ça doit piquer à l'Europe à Bruxelles, après les Britanniques qui ont dit merde à la magnifique Union européenne, voilà la Suisse qui les envoie sur les roses parce qu'ils veulent garder leur identité et qu'ils ne veulent pas être envahis par les clandestins.
Si on rajoute les tensions avec la Hongrie soutenue par la Pologne et les propos du Premier ministre néerlandais qui souhaite que la Hongrie sorte de l'U.E., on peut se demander si l'U.E n'est pas en train de se craqueler et si on ne voit pas les prémices de l'explosion de ce machin.