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    Hervé Juvin, l'écologie des frontières contre les "espèces invasives"

    Jean-pierre
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    Hervé Juvin, l'écologie des frontières contre les "espèces invasives" Empty Hervé Juvin, l'écologie des frontières contre les "espèces invasives"

    Message par Jean-pierre Lun 24 Mai - 4:32

    Longtemps homme d'affaires et essayiste respecté, Hervé Juvin, 65 ans, devenu sur le tard conseiller de Marine Le Pen, mène aujourd'hui la liste RN dans les Pays de la Loire. Il défend une "écologie des civilisations" louant les frontières contre "les espèces invasives".

    "C'est un homme qui a une vraie vision, qui sait pertinemment où il va", l'a complimenté Mme Le Pen le 10 mai, lors du lancement en Vendée de la campagne du Rassemblement national (RN) en Pays de la Loire.

    Depuis qu'il s'est rapproché de Marine Le Pen en 2016, à l'âge de 60 ans, M. Juvin connaît une ascension rapide en politique.

    Présenté comme un gage de respectabilité pour le parti lepéniste, il est élu député européen en mai 2019 et mène aujourd'hui sa première campagne électorale dans une région où le RN avait recueilli 21,35% des voix au 1er tour de 2015.

    Chroniqueur pour la revue Éléments, fondée par Alain de Benoist, l'un des théoriciens de l'extrême droite française, il a en outre créé, avec l'ancien conseiller régional LFI Andrea Kotarac, le parti localiste dont le manifeste "Chez nous!" prône une écologie identitaire de l'enracinement. Pour exposer sa vision des sociétés humaines, l'essayiste, pro-nucléaire et anti-éoliennes use et abuse de la métaphore écologique.

    "Les écosystèmes ne vivent que s'ils sont séparés des autres écosystèmes. Le grand problème d'un écosystème, ce sont les espèces invasives", décrit-il ainsi à l'AFP. "La suppression des frontières est la plus anti-écologique qui soit. L'écologie, ça passe par des limites, ça passe par des frontières, ça passe par des séparations".

    - "Coureur à pied et organiste" -

    Contre les "nomades" qui sont des "pillards", M. Juvin défend les "petites patries locales" et met en avant ses racines familiales à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique) et sa jeunesse nantaise. Dans la région, il n'a pourtant gardé comme racines immobilières qu'un studio à Laval, en Mayenne.

    Car M. Juvin a passé une partie de sa vie en nomade, à parcourir le monde ("quatre mois par an", disait-il en 2013 sur France Culture). Élevé par une mère seule, enseignante dans un collège de jeunes filles, le jeune homme "coureur à pied et organiste" scolarisé dans le privé, "monte" très tôt à Paris, où il abandonne Sciences Po au bout de deux ans.

    Travaillant dans l'édition, il écrit pour le journal interne d'une société d'armement avant d'être "absorbé par la montée en puissance des marchés financiers" dans les années 80.

    Il crée sa société de conseil, écrit des essais sur la finance, la gestion et le patrimoine ainsi que des chroniques dans L'Agefi, L'Expansion ou Le Monde et rencontre Raymond Barre ou Pierre Bérégovoy. De ces années, il conserve le sens de l'investissement: en 2019, il détenait plus de 1,2 million d'euros d'actions (Total, Air Liquide, Amazon, etc.), selon sa déclaration d'intérêts.

    - "Ecologie pétainiste" -

    Au cours de ses voyages, M. Juvin dit prendre conscience de la crise environnementale et participe à la campagne présidentielle de l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage en 2002. "Je n'ai rien à dire sur lui. Ça m'exaspère que mon nom soit associé à ce monsieur", déclare cette dernière à l'AFP. En 2019 dans Libération, elle avait dit avoir connu un "self-made man, iconoclaste, à la pensée complexe, pas de gauche, mais à la fibre sociale".

    Par un ami commun, le consultant rencontre aussi le philosophe Marcel Gauchet et l'historien Pierre Nora qui publient cinq de ses livres chez Gallimard. Pierre Nora décrivait, en septembre dernier sur France Culture, un "homme exceptionnel", "presque un autodidacte devenu un homme d'affaires, cependant très cultivé", bref "un intellectuel, un vrai".

    Pourtant, "ses livres sont déjà clairement des livres d'extrême droite", estime Philippe Corcuff, maître de conférences à Sciences Po Lyon. Ainsi, "La Grande séparation", publié en 2013, "est une apologie d'une forme d'apartheid culturel", résume l'universitaire.

    "Dans les constructions intellectuelles de l'extrême droite partisane, (Hervé Juvin) est un des plus subtils", note M. Corcuff. "Mais c'est aussi l'un des plus proches des fascismes historiques", ajoute-t-il, en décrivant une "écologie pétainiste", une "forme sophistiquée et relookée du fascisme classique" proche de la pensée de Maurice Barrès (1862-1923).

    actu.orange.fr

    Il y a quand même des journalistes qui me laissent pantois !

    D'un homme d'affaires qui a toujours eu la fibre écologiste, ils arrivent à en faire un fasciste classique et historique.

    Ce pisse-copie ne craint rien quand même parce que lui, il écrit de mauvais articles sans être censuré pour tout palmarès alors que sa victime a fait vivre pas mal de monde à la tête de son entreprise et qu'il s'occupe encore des autres à 65 ans passé.



    Un état n'a pas d'amis, il a des intérêts.

    Hervé Juvin, l'écologie des frontières contre les "espèces invasives" 242-la11

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