Le ministre dénonce des responsables politiques qui entretiennent le "mirage d'une société sans aucune violence ni crime".
Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a récusé mardi tout "laxisme" de la justice dont il veut se faire "l'avocat", à la veille d'une manifestation de policiers qui réclament davantage de sévérité pénale. Le ministre de la Justice a indiqué qu'il pourrait mercredi passer "saluer les forces de l'ordre", qui ont prévu de se rassembler près du Palais Bourbon, deux semaines après le meurtre du brigadier Eric Masson à Avignon.
Commission des lois : M. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, M. Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, sur le projet de loi relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement - Lundi 17 mai 2021par Assemblée nationale
"Que les syndicats de police demandent à ce que les forces de l'ordre soient respectées dans notre pays, certes (...) La justice, elle aussi, mérite le respect. Police et justice sont dans la même 'barque républicaine'", a lancé le ministre, au coup d'envoi des débats sur son projet de loi pour la "confiance" dans l'institution judiciaire.
Ce texte prévoit notamment la fin des crédits de réduction de peines automatiques, un volet qui devrait être durci en séance pour les condamnés pour des faits de violence commise envers les forces de l'ordre. "J'entends aujourd'hui, face aux critiques, être l'avocat de la justice, trop facilement coupable, aux yeux de certains, de tous les maux de notre société", a ajouté l'ancien ténor du barreau, démontant, chiffres à l'appui, l'idée que la justice soit "laxiste".
Quelque 113.000 années d'emprisonnement ont été prononcées par les juridictions en moyenne entre 2016 et 2019, contre 89.000 entre 2001 et 2005, à titre d'exemple.
"Si certains responsables politiques ont choisi délibérément de jeter l'opprobre sur l'institution judiciaire pour promettre aux Français le mirage d'une société sans aucune violence ni crime, je fais, moi, le choix de la vérité et de l'action", a appuyé Eric Dupond-Moretti. Outre la fin des réductions de peine automatiques, le projet de loi prévoit de pouvoir filmer les procès et de mieux encadrer les enquêtes préliminaires. Le texte est très critiqué par les professionnels et les oppositions sont mitigées.
actu.orange.fr
Je ne sais pas vous, mais jamais une personnalité politique n'a suscité autant d'aversion chez moi que cet homme !
Le pire, c'est que ce n'est même pas parce que c'est un homme de gauche, mais je sens chez lui de la fausseté du mensonge, du mépris, de l'arrogance de parvenu, etc. bref le genre de personnes que je fuirais le plus possible si d'aventure, c'était l'une de mes connaissances.
Non, la police et la justice ne sont pas dans la même barque, je ne crois pas qu'il y ait de mur des cons dans les locaux de la police, il me semble alors qu'il y en avait un sur le mur d'un syndicat des magistrats et qu'il y avait des policiers sur ce mur.
Là où je suis d'accord, c'est qu'il faut que les enquêtes soient mieux encadrées, mais pas encadrées par des juges ou des avocats, non encadrées par des policiers ou des gendarmes formés aux arcannes de la justice.
J'avoue que pour les procès filmés, je n'ai pas trop d'opinion, je pense que ce serait pas mal qu'on voit la tronche des racailles multirécidivistes, mais que pour ceux dont c'est le premier procès, ce n'est pas forcément une bonne chose.
Je ne sais pas s'il y a été au rassemblement de la police, mais s'il y a été, j'espère qu'il a été copieusement sifflé.