Dans un entretien accordé à RTL, la présidente du Rassemblement national a multiplié les piques envers le gouvernement, de la crise sanitaire jusqu'à la prochaine bataille présidentielle.
A un an de l'élection présidentielle, Marine Le Pen fourbit ses armes contre l'exécutif après avoir dévoilé les grandes lignes de son programme en vue de 2022. A l'antenne de RTL mardi 20 avril, la dernière finaliste de l'élection présidentielle a redit sa conviction d'un nouveau face-à-face avec Emmanuel Macron, écorchant au passage Gabriel Attal qui avait dit souhaiter un second tour sans Marine Le Pen. "Il peut toujours rêver", répond-elle. "Il y a une cohérence à ce que nous nous retrouvions, Emmanuel Macron et moi-même, au second tour" car "nous portons deux visions radicalement différentes de la société française et de l'avenir que nous offrons aux Français", a-t-elle affirmé.
La présidente du RN a également répondu à Gérald Darmanin, qui l'avait comparée au "peuple de Chantecler". "Madame Le Pen voit le soleil se lever, elle pense que c'est elle qui le fait lever", avait-il commenté. "Il est pas obligé d'utiliser ce mépris et cet irrespect". répond-elle. "On peut débattre politiquement tout en restant respectueux de son adversaire", dit-elle, évoquant une "leçon de savoir-vivre" adressée au ministre de l'Intérieur.
Quant à la justice, le garde des Sceaux en prend aussi pour son grade. Dans une critique "ferme" en marge du verdict du procès de Viry-Chatillon, Marine Le Pen a fustigé le "ministre des détenus et des délinquants" Eric Dupond-Moretti. "C'est lui qui a dit 'Je suis le ministre des détenus'". "Je lui souhaite de retourner au barreau", a t-elle encore ajouté, en réponse à l'anniversaire à venir du ministre.
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a par ailleurs estimé que le front républicain "a vécu", et trouve qu'il y aurait "une cohérence" à ce qu'elle affronte Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle. "Je pense que ce front-là a vécu et je m'en réjouis", a t-elle assuré, interrogée sur la possibilité qu'un nouveau front républicain se constitue face à elle en 2022.
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Amusant, M. Le-Pen à l'air de donner des leçons de calme et de bien séance aux membres du gouvernement qui ont l'air aux abois, le monde à l'envers en quelque sorte.
Qu'on le veuille ou non, elle a raison lorsqu'elle dit que c'est la logique qu'elle et Macron se retrouvent au second tour de l'élection présidentielle, L.R. est en quelque sorte le clone de L.R.E.M. et ce serait plus une bataille d'homme que d'idéologie quant à la gauche, elle n'est absolument pas crédible et il n'y a personne pour porter ses projets si tant est qu'il y ait des projets.
Fut un temps, j'ai cru que les Kmerts-Verts pourraient jouer les troubles fêtes, mais ils sont isolés à gauche et je pense que les exploits des Maires de ce parti ont dû refroidir quelques électeurs.